[LeCoupD’œil] Faire de notre smartphone une utilisation qui ne nous rend pas esclave…

Par Anita MARCOS

La tête, les oreilles, le nez, la bouche, totalement enfouis dans son téléphone, les yeux collés, scotchés à l’écran, il ou elle, de ses mains tient fermement son téléphone et de ses doigts, tapotent indéfiniment sur les touches du clavier. Tout(e) seul(e), il ou elle sourit et rit à gorge déployée parfois, réfléchis à haute voix, sans qu’une tierce personne ne puisse ni comprendre, ni imaginer ce qui se passe dans la petite bulle au sein de laquelle s’est enfermé le sujet.

Complètement captivé(e) par son smartphone, il ou elle profite allègrement des services que lui offre cette merveille technologique. Tellement que autour de lui, rien ne semble plus exister: Il n’entend pas la voix de celui qui l’interpelle et ne se rend pas toujours compte de la présence d’une personne qui vient de s’asseoir à côté de lui, etc…Etc…Ce sont les symptômes de la « Génération tête baissée ».

À zem, en voiture, au volant, à la douche, à la cuisine, au bureau, en classe, à table, au lit, à la piscine, et même devant la télévision allumée, nous formons TOUS une belle génération de têtes baissées; Mais à des degrés différents. Heureusement ! J’ai envie de dire, puisque cette nuance suppose que certains cas ne sont pas encore alarmants. Je ne dirai pas pareil pour les utilisateurs obnubilés et accrocs qui au bout du compte, finissent par avoir des courbatures, torticolis, problèmes ophtalmologiques et autres problèmes sanitaires.

Le décor ainsi planté et exposé, je plaide pour que nous puissions faire de notre smartphone une utilisation qui ne nous rend pas esclave de lui, qui ne nous fait pas devenir des gens sans égards, ni respect vis-à-vis de nos interlocuteurs et qui enfin, ne nous expose pas à des problèmes de santé. En réalité, être de la « Génération tête baissée » c’est cher payé quand on ne sait pas s’arrêter, quand on ne connaît pas le mot « limite ».

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Crédit image: Internet.