La consommation de la chicha ou le narguilé par les jeunes Togolaise inquiète les autorités. Le ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Myriam Dossou-d’Almeida, appelle à une synergie d’actions.
le narguilé ou la chicha est un poison, la lutte contre ce mal doit impliquer tout le monde, souligne le ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.
Dans une sortie sur Twitter, Myriam Dossou-d’Almeida appelle les acteurs de lutte contre la consommation du tabac et autres drogues, ainsi que les parents à s’engager dans un « mouvement de solidarité intergénérationnelle pour sauver la jeunesse ».
« Lors d’une session de chicha, tu inhales 25 fois plus de goudron et 125 fois plus de fumée qu’avec une cigarette. La chicha n’est pas inoffensive, c’est une substance toxique », lit-on dans le tweet de madame Myriam Dossou d’Almeida.
« Chicha » ou « narguilé ». Cette pipe à eau fait un tabac dans le monde entier. Depuis plusieurs années, sa consommation est devenue de plus en plus courante, en particulier chez les jeunes. Pourtant, elle n’est pas sans risque et peut entraîner une dépendance.
Depuis plusieurs années, sa consommation est devenue de plus en plus courante, en particulier chez les jeunes. Pourtant, elle n’est pas sans risque et peut entraîner une dépendance.
Fumer la chicha est une forme de tabagisme. Cette pipe à eau, qui séduit de plus en plus de personne et en particulier les jeunes, par son aspect convivial, est plus banalisée que la cigarette, pourtant, il s’agit du même produit.
Le narguilé a moins mauvaise presse, car le tabamel, à savoir un mélange de tabac et de mélasse aromatisée, est sucré et parfumé. En clair, ce dernier passe dans l’eau de la chicha, ce qui rend la fumée humide, sucrée et moins agressive au contact des muqueuses. Quand on l’inhale, c’est moins désagréable en termes de sensation, mais le contenu est le même.
La chicha est aussi nocive que la cigarette, car c’est du tabac. Une session de narguilé revient à fumer un paquet de cigarettes.
De plus, l’usage de cette pipe à eau augmente les risques d’intoxication au monoxyde de carbone car la chicha est consommée souvent dans des espaces clos Résultat : la fumée stagne dans l’air. Ce tabagisme passif pèse sur ce que les fumeurs inhalent.
En effet, le tabac à chicha a un véritable effet addictif, car il contient de la nicotine, à savoir une substance très active.
Une addiction se caractérise par le fait de consommer davantage de produit pour sentir ses effets et des « cravings », c’est-à-dire l’envie irrépressible de fumer pour être soulagé. Autres éléments marquant la dépendance : la perte de contrôle et le fait de dépenser plus d’argent ou de consacrer plus de temps à fumer la chicha au détriment d’autres activités.
Bien que cette consommation ait des conséquences sur la vie sociale et la santé, les personnes accros ne réussissent pas à réduire ou à arrêter de fumer.
Fumer la chicha entraîne les mêmes risques liés au tabagisme. En clair, une consommation de narguilé augmente les risques cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, hypertension…), respiratoires (asthme, allergies…) et cause la survenue de cancers (poumon, vessie, sein, gorge, œsophage…). Il ne faut pas aussi oublier l’impact du tabac sur la santé mentale. Ce produit génère du stress, de l’anxiété et favorise une humeur dépressive.
La ministre « invite toutes les associations de lutte contre la consommation, des drogues et hallucinogènes, les parents, à se mobiliser dans un mouvement de solidarité intergénérationnelle pour sauver notre jeunesse »
A noter que la chicha est un phénomène bien répandu dans le pays. Dans la capitale Lomé par exemple, les jeunes s’en donnent à cœur joie sans aucun souci pour la santé.
Céline N.
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