Togo | Jean ANAWI a quitté le navire ANC. Les 3 motivations de cette démission
Le 19 août dernier à la grande surprise de tous les togolais, le professeur du lycée Agou Jean ANAWI, un membre influent de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) a, dans une lettre qui a fait le tour des réseaux sociaux, annoncé avoir quitté la barque ANC pour dit-il se consacrer au projet de refondation de la nation. Dix-sept jours après sa démission, l’ancien militant de l’ANC est revenu en trois points (03) sur les motifs de son départ dans le parti Orange.
« Les motifs qui expliquent ma décision peuvent être résumés en trois points » peut-on lire d’entrée de jeu dans son coup de gueule.
1- L’intérêt général :
Tout comme l’ensemble des partis politiques de l’opposition, les activités du parti ne se réfèrent à aucun intérêt général national clairement défini mais visent principalement à « évincer le régime soixantenaire du pouvoir. »
A cet effet, en vain j’ai essayé depuis 2020 d’amener mes camarades du Bureau National à conduire une réflexion dans ce sens. Mais il faut signaler une exception. Quelques temps avant sa dernière maladie, feu Patrick LAWSON-BANKOU, alors premier Vice-President du parti m’a personnellement promis de proposer le projet au CPC. Hélas, il s’en est allé.
2- Difficulté du parti à s’adapter aux nouvelles situations :
Malgré la mise en oeuvre manifeste de nouvelles stratégies par le parti au pouvoir pour éviter l’alternance, l’ANC a conservé la même arme, la témérité face à l’adversaire. Or, cette option, qui naguère a fait ses preuves et a fini par révéler ses limites.
3- Le prix à payer :
Les prises de position politiques du parti ont bien souvent exposé des militants n’ayant pas part à l’adoption des dites résolutions. C’est le cas par exemple des militants fonctionnaires d’État, souvent appelés à représenter le parti lors des élections et qui après se retrouvent seuls face aux représailles du parti Union pour la République (UNIR) parti au pouvoir.
En termes, tout est donc clair pour le togolais lambda qui se questionne toujours sur le départ surprenant du professeur ANAWI.
Maurice