Être Chef d’État, plus que le titre : la Force de Frappe

La fonction de président de la république, qu’est-ce que c’est en réalité?
(À mon humble avis,) C’est surtout de « Démonstration de force. » qu’il s’agit. Ceci dit, dans le sens de ce que celui qui est élu chef d’État, peut faire pour son pays.Il est question de la valeur ajoutée qu’il peut apporter à sa nation et de sa capacité à pouvoir la faire grandir dans tous les sens du verbe.

Dans ce contexte, serait-il approprié de se limiter à l’affirmation: « Il faut faire la politique de ses moyens. » quand on sait que bien souvent, celui-là même qui aspire à être chef d’État doit sortir de sa zone de confort, adopter cette autre citation « Aux grands maux, les grands remèdes. » Et à cette fin justement « Mettre la barre haute. »?
« Démonstration de force. » oblige, pas pour se la jouer: « C’est moi le boss. » mais pour assurer, assumer et rassurer totalement un peuple à travers la confiance qu’il a mis en lui et pour avoir misé sur ses capacités physiques, intellectuelles et de développeur.

Être chef d’État, il ne faut pas le nier, implique le titre, le rang, les avantages liés à la fonction, le « Bling bling. » peut-être mais les aspects « Mettre la main à la pâte. », « Bâtir. », « Accomplir. », « Réaliser. », « Concrétiser. », « Élever. » comptent beaucoup plus. C’est en effet pour lui, être capable de déplacer des montagnes, se battre comme sur un ring de boxe ou de catch, bousculer les choses et les codes, faire bouger les lignes, gagner haut les mains certains bras de fer essentiels au succès de sa mission républicaine.

Ce premier citoyen à tous égards, doit être en mesure d’user d’idées et d’imaginations fertiles et productives, de force, pour mettre en place une stratégie solide et incassable, parée, préparée et prête à répondre partout où besoin se fera sentir, mais toujours de sorte à ce que ses solutions dénotent de son pouvoir de réactions, d’actions et de réalisations. Il doit être actif, réactif, pragmatique, mobile, convaincant, etc….

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Dit ainsi, l’impression générale qui se dégage tend à faire penser qu’on en attend plus qu’il ne faut d’un président de la république qui avant tout, n’est qu’un homme imparfait, faible, avec ses défauts, ses insuffisances et ses limites. Pourtant, dans la mesure de ses moyens psychologiques et physiques, il est bien possible qu’il se conforme à ce que ses mandants attendent de lui.Au Bénin, un homme qu’on ne présente plus, l’a déjà démontré.Preuve qui lui a valu le pseudonyme de « Agbonnon. ».C’est en effet un surnom qui correspond parfaitement à la thématique de « Démonstration de force. ».

Comme furtivement annoncé plus haut, la « Démonstration de force. » ici, n’a rien à avoir avec les biceps, les tablettes de chocolat, les muscles, la sueur, le sport et autres détails physiques.C’est beaucoup plus les défis relevés par un ensemble de conduite, de stratagème et de volonté qui importent.Le tout activé par « L’acte joint à la parole. ».

Si « La fin justifie les moyens. », il faudra pour un homme d’État en faire plus qu’il n’en faut, dépasser ses limites (positivement) parfois, pour à l’heure des bilans se rendre compte de la force et des efforts qui ont été déployés pour arriver à bon port, applaudi par les populations qui forment une haie d’honneur sur le quai de débarquement. C’est à la faveur de ses prouesses pour le développement de son pays et pour le mieux-être de ses concitoyens que le chef d’un État se fera appeler affectueusement : « Commandant. », « Guide. », « Émir. », « Maestro. », « Grand manitou. », « Roi. », « Général. », « Amiral. », « Boss plein. » Et bien évidemment « Agbonnon. »….

Anita MARCOS.