[Chronique] LE « PLAN B. » COMME L’ARME SECRÈTE DU STRATÈGE POLITIQUE.

L’expérience a prouvé que en politique, un seul faux pas, un mot mal placé, un mot déplacé ou un petit moment d’inattention peut faire dégringoler un certain plan correctement préétabli. Faire de la politique, c’est de la mer à boire souvent. Tout n’y tourne pas comme sur des roulettes tout le temps.

En politique, il faut être et rester en mode « État de veille. » permanent, être sur le qui-vive. Face aux imprévus et aux situations d’urgence qui ne manquent pas de survenir sur le chemin que le politique, au fond, veut peut-être tracer droit et sans zigzag. Devant une crise ou une situation critique, il doit pouvoir recourir à des solutions « Toutes faites. » qui n’attendaient qu’à servir ce genre de causes préoccupantes. Le célèbre « Plan B. » lorsqu’il est bien pensé, tombe toujours à point nommé dans ces cas d’espèce.

Un dirigeant politique devrait même disposer de plus d’un plan dans sa tête et son sac.Du plan B au plan Z, un leader politique « Visionnaire. » devrait pouvoir être préparé à toutes sortes de barrières qui pourraient couper le chemin à son action.Voir plus loin que les autres, avoir une longueur d’avance sur ce qui pourrait arriver, devraient appartenir au code de conduite d’un chef d’Etat, d’un ministre, du responsable de parti, d’un chef d’institution, etc….Le plan B devrait en tout cas toujours être prévu.

Faire de la politique n’est pas de tout repos tous les jours. C’est plutôt tellement absorbant que celui qui a l’habitude de traîner les pas, de rêvasser, de dormir sur ses lauriers ne peut pas prétendre y aller. Il faut en effet pour y parvenir être vif d’esprit, habile, anticiper sur des situations, prévenir des cas désobligeants.

Le plan B tant qu’il est « Intelligent. » et « Pertinent. » pourrait arriver à bout de bon nombre d’embarguos. Un peu comme ce personnage célèbre de dessin animé Lucky Luke qui tire plus vite que son ombre, le dirigeant politique prévoyant ne se laissera pas surprendre par n’importe quelle situation menaçante pour l’équilibre de sa nation. Au contraire, il sera prêt à attaquer ou à contre-attaquer s’il le faut.

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Un peu dans le sens de l’affirmation, « Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. », il faudra peut-être dire que « La victoire appartient à celui qui est préparé à dégainer un plan B si le plan A, atteint par la dure loi des imprévus tombe à l’eau. ». Quand le plan A échoue, il n’y a pas de raison que l’autre option, le « Plan B. » ne marche pas. Le plan B, constituant le deuxième choix pourrait même être plus digne de confiance et plus solide, vu le temps consacré à le préparer.

Contrairement à l’avis négatif que peuvent émettre certains contre le plan B, il ne s’agit pas de l’arme des faibles mais plutôt des forts. Ceux-ci sont en effet assez réalistes et matures d’esprit pour reconnaître que tous les plans A ne sont ni infaillibles, ni parfaits. Ils ont le mental des gagnants qui savent pertinemment que lorsque A échoue, B doit obligatoirement fonctionner. Il s’agit là de vrais chefs, qu’ils soient présidents de la République, ministres, etc…

Sous ses airs fragiles et frêles, le plan B pourrait être la meilleure réponse d’un politique à la question du problème qui lui demande: « Es-tu préparé à la raclée que je vais te donner. »? Parce qu’il pourra lui répondre avec certitude et assurance : « Tu n’imagines pas à quel point! ». À cet instant T, le plan B prends tout son sens, pour l’Homme politique prévoyant et aguerri mais également pour une nation dont la paix, la stabilité et le développement doivent absolument être sauvegardés.

Anita MARCOS.