Chronique : L’Éffet Boomerang

Comme pour la détonation d’un explosif ou d’une bombe,… »BOUM! » l’effet BOOMERANG peut frapper sa cible en plein visage.À ce moment précis, il est trop tard pour réagir, riposter, se protéger en couvrant des deux mains la tête car, inévitable, ce « BANG. » n’est que la sentence qui vient couronner le côté obscur de l’homme. En français facile, celui qui a fait du mal, reçoit en retour du mal: la nature est ainsi faite.

Dans le dictionnaire en effet, il est écrit noir sur blanc, que le BOOMRANG c’est « l’acte dont les effets se retournent contre l’auteur. » Faut-il le préciser, il est beaucoup plus question des actes négatifs. Et sur la base de cette définition, les citations telles que: « Qui tue par épée, périt par épée ! », « Qui sème le vent, récolte la tempête. », « Comme on fait son lit, on se couche. », etc….prennent tous leur sens.

Cette réciprocité entre les actes, les causes et les effets qui se veut être logique et normale, ressemble aux expressions « Retour à l’envoyeur. », « Arrosseur arrosé. », « Celui qui appelle la pluie sera mouillé. » etc…mais avec un caractère beaucoup plus sérieux.Elle appelle d’ailleurs des questionnements à propos de l’ancien testament dans lequel les mauvais actes étaient automatiquement punis et à la philosophie qui est cette science qui repose sur la vie de tous les jours.

Dans tous les cas, selon la loi de la nature, celui qui fait du mal à son prochain, ceux qui volent, violent, diffament, mentent, trahissent, trompent, baratinent, battent, troublent, roublent, detournent, frappent, piétinent, écrasent, abusent de la confiance, de la gentillesse et des sentiments des autres, font délibérément naître de la souffrance et des larmes dans le coeur et la vie de quelqu’un, etc….Récoltent les pots cassés de leurs mauvais comportements tôt ou tard!
Pire, en cultivant la méchanceté gratuite et les vices trop poussés, ils positionnent eux-mêmes l’épée de Damoclès bien adroitement sur leur poitrine et quand ce n’est pas cette épée qui sévit, c’est alors le couperet ou la guillotine qui en un seul « TCHAC. » vient remettre les choses en ordre, rendre justice.

Les perspectives de souffrir comme un damné, de vivre le martyre, de errer comme une âme en peine sur terre, de payer très cher pour ses égarements, pour ses péchés, loin d’encourager à s’évertuer et à avancer sur cette voie dangereuse dans tous les sens du terme, devraient pouvoir dissuader les uns et les autres d’y songer ne serait-ce qu’une seconde. C’est connu, il ne faut en effet pas s’amuser à tirer la queue du diable.

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Pour emprunter l’une des phrases favorites de ce cher Jésus, « En vérité, en vérité, je vous le dis! », soyez foncièrement bon et aimable parce que s’il est dit que « La nature ne pardonne pas! », À l’inverse, cette même nature et Dieu s’entendent bien pour reconnaître et récompenser grassement les bienfaits et la bonne attitude!

Selon, H-g Aime, un internaute français et auteur de pensées pertinentes, « Dans la vie, avant de faire du bien, il faudrait commencer par ne pas faire du mal. ».Une affirmation oh combien judicieuse quand on sait faire distinctement la nuance entre le bien et mal.

S’il est plutôt sage de ne pas attirer la foudre de l’effet BOOMERANG sur soi, personellement je choisirai de rester tranquillement du bon côté du navire, en plus clair, dans le rang des « Bons. »! Bon sang de bonsoir! C’est préférable ! Et vous, entre le noir et le blanc, quel sera votre choix ?

Anita MARCOS.