La togolaise Akoko accuse le congolais Fally Ipupa d’abandon de jumeaux… le chanteur porte plainte
Depuis plusieurs semaines déjà, une histoire de paternité defrait la chronique sur les réseaux sociaux et en particulier inonde Tiktok. Une femme d’origine togolaise prénommée Akoko, accuse ouvertement l’artiste de la chanson congolais Fally Ipupa surnommé « Dicap La Merveille » sur Tiktok, d’abandon d’enfants, prétendant que l’artiste aurait laissé derrière lui des triplées -un serait décédé- issus d’une relation intime durant son séjour au Bénin pendant que ce dernier n’était pas encore connu du grand public. Les enfants seraient âgés d’une vingtaine d’années.
Face à la propagation de cette vidéo de dame Akoko devenue virale sur les réseaux sociaux, l’équipe de direction de l’artiste a réagi en publiant un communiqué. Celui-ci dément catégoriquement les « allégations » , affirmant que Fally Ipupa n’a jamais été impliqué dans de tels faits. Le communiqué souligne également que l’artiste n’a jamais vécu au Bénin en tant que réfugié ni mené d’activités commerciales dans le pays, remettant ainsi en cause le récit présenté par Akoko.
Le communiqué qualifie ces allégations d’« infondées et absurdes », niant fermement toute implication de l’artiste dans cette affaire.
Il réfute notamment l’idée selon laquelle Fally aurait vécu au Bénin en tant que réfugié ou y aurait exercé des activités commerciales.
Considérant ces accusations comme une tentative de ternir son image, Fally Ipupa a décidé de porter l’affaire devant la justice togolaise. L’artiste a déposé une plainte pour diffamation et tentative de déstabilisation auprès du procureur de la République togolaise.
« Nous examinons toutes les options juridiques disponibles pour répondre de manière appropriée à cette campagne de désinformation », précise le communiqué de l’équipe de Fally Ipupa.
L’équipe de Fally Ipupa appelle à la prudence médiatique et au discernement du public face à ces allégations.
Qui croire entre Akoko et Fally ?
Toujours via les réseaux sociaux, dame Akoko demande un test de paternité ADN et ses accusations se heurtent désormais à une réponse officielle et structurée.
Pour le test de paternité, le test doit être ordonné par un juge, dans un cadre de loi précis. La justice doit considérer la demande de dame Akoko pour mettre fin à cette affaire de paternité pour que chacun sache la « vérité vraie ».
Tout le monde connaît (normalement) l’identité d’une mère sans doute possible, étant donné que l’on peut la voir enceinte avant d’accoucher. Pour le père en revanche, cela n’est pas si simple et repose sur la confiance. Si le conjoint venait, par exemple, à douter, ou à se séparer de sa conjointe, il peut demander auprès des tribunaux un test de paternité. Le test de paternité permet de comparer l’ADN du père avec celui de son enfant supposé. Si les ADN concordent, c’est que les deux sont liés par le lien génétique enfant-parent. Si ce n’est pas le cas et que l’ADN est différent, cela prouvera auprès des tribunaux que le père n’est pas celui de l’enfant.
Affaire à suivre… En attendant que la justice puisse trancher cette affaire
Céline N.