Togo-Zone franche : 117 employés de Soretrap industry licenciés sans motif valable

La fin d’année s’annonce de nouveau difficile pour 117 employés, hommes et femmes, de la zone franche. Les dirigeants de la société Soretrap Industry, spécialisée dans la production de nattes en plastique, de sacs, de gobelets et bien d’autres articles, ont licencié ces employés le 27 octobre dernier. Ces nouveaux chômeurs, qui s’ajoutent à la longue liste des demandeurs d’emploi de la zone franche, ont exprimé leur mécontentement devant l’entreprise le vendredi 28 novembre 2025, en réclamant leurs droits.

Selon les manifestants, leur employeur les a mis à la porte sans motif depuis quelques jours.
« Nous étions mis à la porte sans motif et nous avions saisi notre employeur pour mieux comprendre la situation mais aucun retour jusqu’à aujourd’hui » a confié à notre rédaction le porte-parole des agents licenciés, Komlan EHON avant d’ajouter que « beaucoup parmi nous travaillons ici depuis 9 ans avec un salaire de base dérisoire entre 50 et 57.000 frs CFA. Malgré cette misère dans les conditions difficiles, nous sommes allés à l’inspection du travail pour les informer de notre situation mais à voir leurs comportements, nous avons compris qu’ils ont été corrompus ».
Selon ces nouveaux licenciés, les inspecteurs du travail de Lomé disent être incompétents pour trancher cette affaire car seuls ceux de la ville de Tsévié peuvent agir étant donné que le cabinet auquel l’employeur les a confiés quelques mois avant le licenciement se trouve dans cette localité. Bien que la direction de Soretrap soit saisie par ces employés de leurs conditions, rien n’a été fait. Ils disent ne pas être déclarés à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) et de n’avoir jamais bénéficié du bilan de santé.
« Tout ce que nous demandons aujourd’hui, c’est d’abord la transmission de note de licenciement par notre employeur. Ensuite, que nos droits nous soient payés sans oublier les congés non jouis par la plupart parmi nous », a déclaré avec amertume la porte-parole des femmes licenciées, Oluwa ADEFIOYE.
Contactée au téléphone par notre rédaction pour la véracité des faits, la cheffe du personnel a déclaré qu’elle est incompétente pour répondre à nos questions.
Nous y reviendrons…
Maurice





