Togo | Du Rififi à la CEET. Que se passe-t-il ?
La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) traverse depuis un moment une situation assez délicate. Déjà confrontée à des accumulations des impayés de factures importants de plusieurs Établissements Publics et Administratifs (EPA) une situation dévoilée le 07 mars dernier par la direction générale du trésor-, ce matin c’est le tour du personnel de la Compagnie qui exprime son mécontentement et un mouvement d’humeur est observé. Les gratifications accordées chaque année n’est toujours pas encore payée.
En effet, les agents de la Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) manifestent leurs mécontentements à la suite d’une note signée du Directeur Général Débo BARANDAO ce 19 mars 2024. Pour cause, les gratifications accordées chaque année désignée sous le vocable de « primes de risque à la fin de chaque année » n’est pas encore payée cette année.
Dans sa note, le patron de la Compagnie publique rappelle au personnel qu’aux termes du point 6 du Contrat de performance révisé, signé entre l’État et la CEET et couvrant la période allant du 1er avril 2023 au 31 décembre 2024, l’allocation éventuelle de la prime de performance est décidée par le conseil d’administration sur la base des indicateurs de performance de la compagnie.
Selon les textes, la gratification qui est liée à l’année précédente doit être versée au mois de Mars de l’année de l’exercice en cours.
Par ailleurs, la direction invite le personnel à attendre l’issue des travaux des perturbations récurrentes dans la fourniture d’énergie électrique que subissent les Abonnés au cours de ces périodes car les efforts ont été orientés vers la recherche de solutions afin de revenir à la fourniture en continu de l’énergie électrique qui ne pourront pas permettre aboutissement du processus de collecte et de validation des données des indicateurs de performance avant la paye de mars 2024.
Va-t-on vers la paralysie des services d’urgence et que seul le service minimum sera assuré ? Les prochaines heures vont nous situer.
Maurice AGBOSSOU