Togo | Politique : Le Mouvement Togolais pour la Restauration dit donner « un gros zéro à la 5ème République »
« Le peuple togolais n’est pas dupe » disait Feu président Gnassingbé Eyadéma. Et, comme pour valider les dires de cet grand homme politique qui a dirigé le Togo durant plusieurs décennies, le parti politique dénommé Mouvement Togolais pour la Restauration (MTR) dont le président est Dr Jean Emmanuel GNAGNON, a lancé mercredi 17 juillet 2024 sa « Campagne République 5.0 » . C’était devant les médias lors d’une conférence de presse tenue dans la capitale togolaise.
Avec pour slogan : « Je donne Zéro à la 5ème République ! Je suis pour la restauration du Togo ! Je dis non à la nouvelle constitution ! » , le parti dirigé par le natif de Yoto a encore une fois désapprouvé la nouvelle constitution promulguée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé le 06 mai dernier.
Pour le MTR, la constitution de la Vème République doit être votée par référendum à la majorité et doit être acceptée par tout les togolais. Pour ce parti, « La nouvelle constitution togolaise divise les togolais et le Togo et est en train de connaître un avenir sombre » a fustigé dans ses déclarations le Président du MTR Dr Jean Emmanuel GNAGNON avant de renchérir que « ce changement de régime est une provocation contre le peuple togolais ».
Pour le MTR, 0×5 donne 0 et le concept a été choisi pour donner un gros 0 à la 5ème République. Le parti dit être désormais engagé pour mobiliser et sensibiliser par tout moyen le peuple togolais afin de restaurer la constitution de 1992 et de préserver le vivre-ensemble pour un Togo uni et prospère. « Nous travaillerons pour la restauration de la souveraineté du peuple. Nous lançons un appel solennel à la jeunesse togolaise, aux partis de l’opposition, aux associations de la société civile et aux syndicats à se joindre à nous afin de libérer le peuple » a lancé Dr GNAGNON.
Toujours selon le président du MTR, le peuple togolais a trop attendu et la nouvelle constitution n’a pas pris en compte les aspirations de ce dernier. « Si le chef de l’État après plus de 20 ans au pouvoir veut éternellement gouverner par cette nouvelle constitution, il sera dégagé par le peuple », a-t-il regretté.
Maurice