Nationale
Togo/ législatives 2023 Entre participation et boycott, l’opposition togolaise encore en rangs dispersés ?
Le peuple togolais s'apprête à renouveler le mandat des députés a l'Assemblée nationale, un mandat qui arrive à l'expiration en 2023 pour l'actuelle mandature.
A l'orée de ce grand rendez-vous électoral, des divergences naissent déjà au sein des états majors des partis politiques de l'opposition sur la participation ou non aux législatives a venir.
D'un côté certains courants estiment que l'opposition doit participer à cette élection en vue de constituer une minorité de blocage au moins a l'assemblée nationale.Du coup ce courant de pensée est déjà considéré comme traître, en témoigne les audios qui ont circulé sur les réseaux sociaux il ya quelques semaines qui taxent les éventuels participants aux futurs législatives de béquille au régime de Faure Gnassingbé. De l'autre côté on estime que "a quoi vaut la participation a une élection législative de 2023 si le vainqueur est connu d'avance ?" S'interroge un leader politique de l'opposition, allusion faite ainsi à la présidentielle du 22fevrier 2020, où la DMK continue de contester la victoire de Faure Gnassingbé. Autant d'arguments des uns et des autres qui montrent a satiété que l'opposition est face à un couteau à double tranchant et les législatives prochaines divisent déjà au sein de l'opposition déjà minée par des querelles de leadership.
Rappelons que cette opposition à boycotté les élections législatives de 2018, avec des conséquences désastreuses sur le déroulé des débats au sein de l'hémicycle togolais. Il urge que les leaders politiques de l'opposition togolaise abandonnent leur ergo, en fédérant leur énergie pour faire face aux enjeux des législatives qui se profilent à l'horizon.
Freddy roger amegnignon
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