La présidence sud-africaine a clarifié les déclarations du président Cyril Ramaphosa selon lesquelles le pays sortirait de la Cour pénale internationale (CPI).
Lors d’une visite d’Etat du président finlandais mardi, M. Ramaphosa a déclaré que le Congrès national africain (ANC) au pouvoir avait décidé de quitter la CPI pour « traitement injuste ».
Cependant, la présidence a déclaré mercredi dans un communiqué que, malheureusement, M. Ramaphosa avait commis une erreur. Il a déclaré que le pays restait signataire du Statut de Rome.
Alors que l’Afrique du Sud doit accueillir en août un sommet des Brics en présence de Vladimir Poutine, le gouvernement sud-africain est sous pression pour prendre une décision sur le président russe Vladimir Poutine, qui doit se rendre dans le pays, pendant que la CPI a délivré un mandat d’arrêt à son encontre dans le cadre du conflit en Ukraine.
Notons par ailleurs que le bloc des Brics, un groupe de pays comprenant notamment le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, contribue à 31,5 % du Produit intérieur brut (PIB) mondial contre 30,7 % pour le G7. La tendance devrait continuer à s’accentuer dans les prochaines années. La croissance des Brics est notamment portée par l’émergence économique de la Chine et de l’Inde.
Ce bloc a désormais un poids économique plus important que le G7, les 7 pays les plus industrialisés de la planète, selon des données fournies par Acorn Macro Consulting, un institut de recherche britannique.