Gabon/Éventuelle adhésion au commonwealth : la soif d’un peuple brisé par la « France-Afrique »

La République du Gabon pourrait dès le mois de juin 2021 emboîter le pas à son pays frère le Rwanda.

Ce 11 mai 2021, le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a été reçu par Patricia Scotland, la secrétaire générale du Commonwealth.

Au centre des discussions, il a été question d’évaluer la candidature du Gabon à une éventuelle adhésion à l’organisation anglophone.

Pour Bongo,  » cette volonté commune pourrait se concrétiser dès le prochain sommet du Commonwealth à Kigali (en juin 2021) ».

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Le commonwealth est une organisation internationale des pays anglophones. Elle est reconnue comme une institution promotrice des droits humains, de la démocratie et de ses valeurs, et de la bonne gouvernance.

Une telle adhésion permettrait donc au Gabon non seulement de diversifier ses partenaires économiques et politiques, mais surtout de se défaire du joug colonial français et de sa faucheuse coopération « France-Afrique ».

En rappel, le Gabon a payé le lourd tribut de sa coopération économique avec la France pendant ces dix dernières années en accumulant une perte de 2785 milliards de FCFA.

Intégrer le commonwealth pourrait lui permettre d’adopter non seulement l’anglais comme une deuxième langue officielle du pays, mais surtout de sortir un tant soit peu la tête de l’eau.

Le Togo aussi avait fait sa demande d’admission au commonwealth en 2014. Il avait relancé la procédure en 2017, puis en 2019, mais jusqu’à présent aucune conclusion réelle n’est à se mettre sous la dent.

José LeDivin