Éducation

Une débauche d’immoralité bien visible des jeunes en milieu scolaire. Peut-on canaliser la libido des jeunes par une religion ?

La religion, dernier rempart contre l’immoralité dans les établissements scolaires? Comment canaliser la libido des jeunes dans nos sociétés et en milieu scolaire? Telles sont les questions que l’on peut se poser aujourd’hui. Il n’est plus rare de voir, dans les médias, des articles relatifs à une débauche d’immoralité des jeunes dans nos sociétés et pire des apprenants en milieu scolaire. Et dans tous les cas, les condamnations ont toujours été unanimes.

A ceci, plusieurs causes ont souvent été évoquées. Au nombre de celles-ci, l’irresponsabilité des parents qui n’auraient pas donné la bonne éducation à leurs enfants. Les réseaux sociaux sont aussi rendus responsables de la situation. En effet, grâce à l’internet, la circulation d’images pornographiques et de messages érotiques est devenue banale, tant ces derniers sont facilement accessibles surtout à une jeunesse pour qui les smartphones sont le moyen de communication le plus prisé.

Mais, et si on se posait la question suivante : pourquoi les jeunes ne devraient-ils pas s’adonner à ces actes, même au vu et au su de tout le monde ? Il faut le reconnaître, les arguments manquent souvent pour expliquer les interdits et les principes sur lesquelles sont fondée la société. A la question de savoir pourquoi ? Les parents et les éducateurs sont souvent sans réponse satisfaisante. « Ça ne se fait pas, c’est interdit, c’est comme ça… » : C’est à peu près tout ce que parents et éducateurs ont à offrir comme réponse.

Tant que les réponses resteront dogmatiques, la jeunesse sera fortement tentée de défier les règles sociales et donc de tenter de faire ce qui est interdit. Ils voudront faire leurs propres expériences afin de tirer leurs propres conclusions. En fait, la jeunesse d’aujourd’hui n’est pas nécessairement plus immorale que celle des décennies ou même des siècles passés.

La jeunesse a toujours été contestataire des règles sociales. La différence entre les générations, ce sont les moyens de communication et les systèmes d’enseignement.

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Aujourd’hui, non seulement la mixité est de mise depuis l’école maternelle, mais il a l’émergence de l’internet et de ses application qui rend les échanges plus instantanés que jamais.

La religion, la solution…

La problématique de l’éducation morale des jeunes est donc toujours la même. Comment amener cette frange d’âge à adhérer aux principes de la société au sein de laquelle ils vivent. Des études ont montré que les enfants ayant reçu une solide éducation religieuse sont plus à l’abri des déviances que les autres. Certes, la religion est dogmatique par nature, mais il reste qu’elle enseigne que tout écart de comportement est sanctionné, sinon par les hommes mais par un être invisible omniprésent et donc pour qui il n’y a pas de secret. Les livres saints regorgent aussi d’histoires qui vont dans ce sens et qui montrent que tous ceux qui n’ont pas obéi aux lois ont toujours subi les conséquences de leur désobéissance.

Mais de nombreuses familles ont évacué toute référence à la religion si elles n’en ont jamais eu. Pire, il est de mode de rejeter tout ce qui est taxé de religion importée sans que ce soit remplacé par quelque chose de plus persuasif. Tant que ce sera le cas, canaliser la libido des jeunes sera une peine perdue. Il est vrai que le comportement de personnes qui se proclament être des interfaces entre les humains et l’invisible est parfois des plus répréhensibles. Mais rejeter en bloc l’éducation religieuse en famille, et au besoin dans le système éducatif, sous prétexte que des religieux sont corrompus reviendrait à jeter le bébé avec l’eau du bain.

En effet, ces derniers ne sont ni l’être suprême dont ils se réclament à tort ni les détenteurs exclusifs de la vérité et du contenu des livres saints qu’ils sont supposés enseigner.

Quant à la religion comme dernier rempart, il faut observer que l’immoralité en question s’observe aussi dans les établissements religieux. Il faut donc partir de cette observation pour voir si réellement la religion (en l’état), est vraiment le DERNIER rempart contre le phénomène. Il faut noter que même l’enseignement religieux aussi pose assez de questionnements aujourd’hui.

La religion enseigne-t-elle formellement que tout écart de comportement est puni?

La religion, le christianisme, demeure contradictoire dans ses enseignements. Car quand d’un côté elle enseigne dans son livre saint la Bible, que tous ceux qui ont désobéi aux lois divines, subissent des conséquences, d’un autre côté, la même religion prône et de façon insistante, le pardon divin pour peu que le fautif se confesse (reconnaît ses écarts de comportements. Ses péchés). Ça pose un problème qui ne permet pas de trancher sur l’effectivité de la sanction du fautif quand bien même cette sanction divine est une réalité indéniable dans l’univers. Les expériences nous la prouve.

Quand il est mis dans la tête de l’individu qu’il y a un pardon pour peu qu’il reconnaisse ses écarts de comportements, ses péchés, ça faiblit son devoir du respect de la loi divine. Ça faiblit l’obligation qu’il devrait avoir de bien se comporter. Puisqu’il sait que quoi qu’on dise il y a un pardon dont il peut bénéficier, pour peu qu’après l’acte, il se confesse. Ça ne rend donc pas la religion efficace pour être le dernier rempart contre l’immoralité. Tant qu’elle est défaillante elle-même, elle ne saurait être un dernier rempart contre l’immoralité.

Le vrai rempart contre l’immortalité est la quête permanente de la justice, du bien, du bon et du beau indépendamment des considérations religieuses ou dogmatiques

La reconnaissance du rôle de la religion dans la formation de la personnalité morale des jeunes est un fait. Cependant, il y’a un effort que les jeunes doivent faire pour assumer leurs choix en terme d’habitudes. Cet effort dépoussiéré du dogme religieux est le commencement de l’amour de la sagesse, autrement dit de la philosophie qui amènera peu à peu les jeunes à se poser les bonnes questions et à acquérir un raisonnement critique leur permettant de comprendre les codes de la société dans laquelle ils vivent.

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38 commentaires

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