Togo/Société: « Bi-bi », cette loterie qui noie de plus les togolais dans le fleuve de la misère

La vie chère pousse aujourd’hui, plus de la moitié des populations vers ce jeu de hasard qui n’est autre que la Loterie nationale togolaise (Lonato), une société étatique qui permet aux parieurs gagnants de satisfaire un temps soi peu leur besoin. Mais d’un autre côté, l’on découvre la loterie privée dénommée « Bi-bi » ou encore « Sigomé » (sous l’eau en français).

Bi-bi est une loterie privée qui s’est vite répandue sur l’étendue du territoire et surtout dans les coins reculés mais qui malheureusement ne soulage pas la peine des populations.
Comme la Lonato qui ouvre ses kiosques à machines de jeu TPM Vente directe les lundi, mercredi, vendredi et samedi, les collecteurs de Bi-bi s’installent aussi dans leur coin bien connu des populations, d’autres sillonnent les maisons de leurs parieurs pour se livrer clandestinement à leur loto privée.

Pour certains parieurs, c’est le moindre coût qui les poussent vers ces derniers.

« Avec 100 frs CFA, je peux miser un two sure chez mon agent de Bi-bi pour gagner 20.000 frs alors que pour sortir ce même jeu à la machine , il faut avoir jouer au moins à 300 frs sur le coupon » a renseigné, Alain un parieur de la Lonato.

D’un autre côté, l’abandon du jeu de la Lonato sur le poupon a donné plus de lassitude au Bi-bi.

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« Le Bi-bi est interdit et ce que nous faisons n’est pas légale mais on doit faire avec car, je dois aussi vivre et subvenir aux besoins de ma famille » a informé un ancien collecteur du poupon qui a préféré l’anonymat.

En dehors de la Lonato, il faut sans langue de bois savoir que le Bi-bi est un jeu très dangereux et à grand risque pour les parieurs qui s’y livrent car nombreux sont ceux qui gagnent mais ne perçoivent jamais le gain à cause de la mauvaise foi des responsables de ces sociétés privées ou des collecteurs parfois introuvables laissant les parieurs dans une désolation.

Il urge que le gouvernement arrête cette hémorragie d’anarque de ces sociétés dites privées qui ramassent l’argent des parieurs pour se faire de la fortune.

Nous y reviendrons!

Nicolas