Togo/Insécurité : le nouveau ghetto du golfe 1 a un nom, le stade Olympio de Kanyikopé

L’insécurité grandissante au Togo est loin d’être éradiquée malgré les efforts des autorités en charge de la sécurité et de la protection civile.

Dans la commune Golfe 1, Bè Apédomé, les choses deviennent de plus en plus compliquées avec les nids de bandits créés un peu partout comme se fut le cas du Stade Omnisports Olympio de Kanyikopé érigé en un grand ghetto.

De jour comme la nuit, un groupe de jeunes garçons comme filles sème la terreur dans l’enceinte du terrain et ses alentours.

« J’ai peur de me rendre seul pour le sport matinal avant le boulot comme par le passé parce que certains jeunes passent la nuit à fumer la drogue jusqu’au petit matin  » nous a confié le Sieur Folly avant d’ajouter que  » c’est une bande bien organisée qui dérobe les passants de leurs biens dans l’enceinte comme aux alentours du terrain. Ces jeunes ont même installé un ghetto bar en face du terrain où se vend l’alcool de toute gamme de même que la drogue ».

Nonobstant les personnes âgées qui subissent ces actes de vandalisme, les élèves de zone sont aussi des cibles.

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« Il nous faut bien nous organiser avant de nous rendre sur le stade pour le sport avec nos élèves » a pesté un professeur de sport qui a préféré l’anonymat avant de confirmer que « ce sont des jeunes biens connus du milieu et certains de leur club qui viennent de Togomé, Adakpamé et d’Adamavo pour arracher les portables, les porte-monnaie et autres des mains de nos élèves dans l’enceinte du Stade à visage découvert sans être inquiété ».

Pour cette apprentie coiffeuse victime de leurs actes aux alentours du terrain, l’heure est grave.

« Je rentrais chez moi après le travail vers 19 heures quand deux jeunes m’ont abordé dans un premier temps pour me faire la cour et du coup m’ont demandé de remettre mon sac contenant l’argent de ma patronne le couteau en main » a informé Kokoè avant d’ajouter que lorsque j’ai refusé, ils m’ont dit que si jamais je crie, ils vont me poignarder. Ils m’ont par force retiré le sac qui contenait 13.000 frs de ma patronne que je m’en vais lui verser suite à son accouchement « .

En vue de ce qui précède, il faut rappeler que les populations de cette zone vivent ces temps ci dans une désolation et avec la fin de l’année qui approche à petits pas, les autorités en charge de la sécurité doivent prendre à bras le corps, leur engagement de lutte contre l’insécurité au Togo.

Maurice