Togo/Éducation : Le Ministre KOKOROKO trouve enfin la formule adéquate pour soigner les écritures des élèves

Toutes les langues s’accordent à dire que l’éducation au Togo est de moins en moins valorisée par nos politiques, et de conséquence le niveau des élèves est en pleine décadence.

L’élève togolais devient de plus en plus incapable de produire un écrit digne de sens. Si les règles d’orthographe ou de grammaires n’ont pas été violées, c’est le texte même qui doit être illisible.

Plusieurs acteurs ont fait le constat depuis des années et ont exprimé le désir d’opérer le changement, mais il manquait toujours l’élément catalyseur.

Le 23 mars dernier, le Ministre de l’enseignement primaire, secondaire, technique et de l’artisanat, le professeur Komlan Dodzi KOKOROKO, a émis une note de service à l’égard des acteurs de l’éducation principalement les directeurs régionaux de l’éducation, les inspecteurs de l’enseignement, les conseillers pédagogiques et les chefs d’établissement ; de veiller à remédier à cette situation.

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« Les écrits produits par la majorité des élèves au primaire et à l’entrée du premier cycle du secondaire de notre système éducatif, sont illisibles et parfois incohérents », fait-il remarquer.

«Dans le souci de pallier les faiblesses constatées, je demande instantanément à tous les enseignants du primaire, et spécifiquement à ceux des classes des cours préparatoires, d’assurer l’enseignement de l’écriture, conformément aux instructions officielles, en faisant utiliser systématiquement par chaque élève le cahier d’écriture, à l’aide des techniques et démarches appropriées», ajoute-t-il dans sa note.

Cette situation n’est pas seulement observable chez les élèves. Il n’est pas rare, en effet, de tomber sur des agents de l’administration ayant des écritures arabesques et complètement illisibles. De graves répercussions s’enregistrent régulièrement dans la délivrance de certains actes tels que les actes de naissance.

José