Togo-DRE Plateau Ouest : ils sont exclus pour avoir enceinté leurs camarades de lycée

Nombreux sont ces jeunes élèves filles qui se font engrosser par leurs camarades garçons dans les établissements publics comme privées un peu partout sur l’étendue du territoire. La Direction régionale éducative plateau ouest ne veut pas tolérer ce phénomène de grossesse en milieu scolaire et prend des décisions assez sévères pour dissuader d’autres candidats inconscients; car ces futures jeunes mamans élèves vont faire face à des conséquences scolaires, sociales, économiques, physiques et psychologiques : Perdre une année scolaire, voire rater un examen, et peut être aussi la cause d’une déscolarisation.
Punition effective des auteurs des grossesses pour prévenir ce phénomène des grossesses précoces dans une décision n°036/2025/DRE-PLO/KP en date du 11 Mars 2025, contenant les noms et prénoms de ces jeunes gens, de leurs établissements scolaires et classes ainsi que leur inspection de provenance.
En effet, dans un document rendu public en début de semaine, la Direction régionale éducative plateau ouest (DRE Plateaux Ouest) a décidé d’exclure 43 élèves reconnus coupables de cas de grossesse sur des élèves filles. Selon le document, ces élèves de classe de Sixième à Terminale, « sont exclus de tous les établissements scolaires de la région éducative de Plateaux Ouest pour le compte de l’année scolaire 2024-2025 ». Plus rigoureuse encore, la décision dans l’un de ses articles ajoute que «toute réinscription de ces élèves dans un établissement de la région éducative à la fin de cette période de sanction sera subordonnée à la prise d’un engagement écrit de ces derniers et d’un parent/tuteur».
Pour justifier cette décision du Conseil régional de discipline qui a siégé le 10 Mars 2025, et qui intervient seulement à quelques semaines ou mois des examens de fin d’année, il est indiqué qu’elle est prise dans le souci «de dissuader la persistance du fléau de grossesse dans les établissements dans les établissements de la région éducative de Plateaux Ouest et de favoriser une scolarisation de la jeune fille dans la sérénité».
Rappelons que la décision qui selon certains internautes est la bienvenue n’est pas du goût de certains qui pensent plutôt que et les garçons et les filles enceintes doivent tous ensemble subir le même sort.
Télécharger la décision et la liste des élèves exclus ci dessous :


Ce que je pense
La médiatisation de ces affaires de grossesse avec la décision du directeur de l’enseignement révélant les noms des personnes renvoyées pose problème. On peut se rappeler du cas de suicide d’un élève de 3ème au collège NDA dans les années 90 pour le simple fait que la nouvelle qu’il est auteur de grossesse s’est répandue dans l’établissement. Il en était psychologiquement touché et a mis fin à ses jours. Il a certe enfreint aux normes sociales mais il n’était pas délinquant. Pareil pour ces 43 élèves exclus…
Au sens de nos us et coutumes, un tel tintamarre est à proscrire. Les tapages autour d’une affaire de grossesse créent parfois des situations de morts-nés « énou lé amé » et par voie de conséquence des traumatismes pour les filles mères.
Le problème de fond est aussi bien l’éducation adéquate dans les sphères scolaire et familiale. Quand une fille n’a pas d’argent de poche pour s’acheter au moins 100 F de pain et qu’un garçon lui offre de la nourriture, il s’en suit un attachement affectif qui débouche sur autre chose. Les raisons de ces grossesses précoces sont multiples mais celles fréquentes tirent leur source de la vulnérabilité des jeunes filles. Gérons la précocité des adolescents mais surtout, rendons les jeunes filles moins vulnérables.
J’ai Dis