Etats Unis : 427 togolais « Sans-papiers » seront expulsés sous l’administration Trump !
Durant sa campagne électorale, Donald Trump avait promis d’expulser les migrants illégaux ou les sans-papiers le jour-même de son investiture. 1.445.549 migrants illégaux seront expulsés des États-Unis. Selon un document de l’US Immigration and Customs Enforcement (ICE), l’agence de police douanière et de contrôle des frontières du département de la Sécurité intérieure des États-Unis, des burkinabè, des ivoiriens, des marocains, des camerounais etc figurent dans la liste des personnes qui devraient quitter le territoire américain.
Selon ce document de l’ ICE, 427 ressortissants Togolais figurent parmi ceux ayant fait l’objet d’une décision définitive d’expulsion.
Les États-Unis sous l’administration Trump ont commencé à expulser des centaines de migrants clandestins, renvoyés à bord d’avions militaires, la Maison-Blanche se targuant d’avoir lancé « l’opération d’expulsion de masse la plus importante de l’histoire », ajoutant : « promesses tenues », quelques jours seulement après l’investiture de Donald Trump. Parmis ces Sans-papiers en phase d’être expulsé vers leurs pays d’origine ou vers une destination inconnue, se trouvent 427 togolais.
Donald Trump s’était engagé à mener une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinés à enrayer leur afflux aux États-Unis. Le nombre de clandestins aux Etats-Unis est estimé à environ 12 millions, et ils contribuent largement à l’économie du pays.
Donald Trump a promis d’expulser au total des « millions » de personnes en situation irrégulière. Déjà « L’administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux », a annoncé sur X sa porte-parole Karoline Leavitt, ajoutant que « des centaines » avaient été expulsés, en employant pour la première fois des avions de l’armée.
Il faut noter que la plupart des immigrants illégaux sont des résidents de longue durée : près d’un quart d’entre eux vivent dans le pays depuis plus de dix ans. Ils ont droit à une procédure régulière, y compris à une audience devant le tribunal avant leur expulsion. Vendredi dernier, 265 migrants expulsés ont atterri au Guatemala. Des centaines de compatriotes pourraient bientôt suivre ce même chemin.
