CEDEAO/Mali : L’Algérie plaide pour un dialogue serein et réaliste entre le gouvernement de transition et la CEDEAO
L’Algérie a réagi ce lundi aux derniers développements survenus au Mali. Depuis ce 9 Janvier Bamako est sous le coup de sanctions très dures imposées par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette dernière accuse le gouvernement de transition malien de ne pas avoir respecté l’échéance de février pour organiser des élections et prévoit à court terme plusieurs mesures visant à asphyxier le Mali en procédant entre autres à « la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la Cédéao, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d’Afrique de l’Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, la coupure des aides financières ainsi que le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali ». Dès l’annonce de la nouvelle, de vives critiques ont été émises par les pays engagés dans le processus de paix mis en place.
L’Algérie a réagi en soulignant « sa double qualité de chef de file de la médiation internationale et président du comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, et à titre également de pays voisin partageant une longue frontière terrestre ainsi qu’une longue histoire de bon voisinage avec le Mali ». Le communiqué publié par le ministère des affaires étrangères souligne que « l’Algérie suit de très près les derniers développements de la crise politico-sécuritaire en République du Mali, ainsi que le traitement qui y est réservé par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ». La même source rappelle les nombreux appels lancés par l’Algérie pour « un retour à l’ordre constitutionnel au Mali (…) et à la réunion des conditions nécessaires pour favoriser une transition en douceur vers le même source rappelle les nombreux appels lancés par l’Algérie pour « un retour à l’ordre constitutionnel au Mali (…) et à la réunion des conditions nécessaires pour favoriser une transition en douceur vers le rétablissement durable de l’ordre constitutionnel dans ce pays frère ». le MAE fait aussi savoir que « dans ce cadre, et à l’occasion de ses interactions récentes avec les autorités maliennes, l’Algérie, tout en mettant en garde contre les conséquences politiques, sécuritaires et économiques que peut avoir toute transition longue telle que celle envisagée par la partie malienne, a plaidé pour un dialogue serein et réaliste avec la CEDEAO en vue de parvenir à un plan de sortie de crise qui tienne compte des exigences internationales et des aspirations légitimes du peuple malien, ainsi que des facteurs endogènes liés aux dynamiques nationales maliennes ».
Le MAE algérien rappelle que c’est « dans cet esprit que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a, dans l’audience qu’il a accordée le 6 janvier courant à une délégation malienne de haut niveau, insisté sur la nécessité pour les autorités de la transition au Mali d’envisager de s’engager à faire de l’année 2022 celle de l’instauration d’un ordre constitutionnel malien rassembleur et consensuel ayant pour objectif de consacrer les acquis et les préconisations de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ainsi que d’autres avancées d’un dialogue inter-malien fraternel ». « Devant les risques graves et les épreuves que portent en elles la panoplie de sanctions massives annoncées par le Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat de la CEDEAO ce 9 janvier à Accra, ainsi que les contre-mesures annoncées par le Gouvernement de la République du Mali, l’Algérie appelle toutes les parties à la retenue et au réengagement dans le dialogue en vue d’éviter à la région un engrenage de la tension et une exacerbation de la crise (…) et exprime sa pleine disponibilité à accompagner activement la République du Mali et la CEDEAO dans la voie salutaire de la compréhension mutuelle autour d’une vision solidaire ».
Avec La Patrie News
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