Notre pays, le Togo, est devenu comme une boue qu’une marmite a sérieusement préparée, où chaque famille politique ou clanique conserve un fond à son goût. La réalité et la véritable cause commune qui réunissaient nos ancêtres ont totalement disparu.
Nous nous retrouvons tous dans un labyrinthe où nous ne nous reconnaissons plus. Tout devient étrange et méconnaissable dans notre propre pays : sa sœur, son frère, sa famille, son collaborateur, son dirigeant, son ouvrier, son employé, son champ, son service, sa maison, etc. La confiance a complètement disparu, laissant place au mépris, à la peur, à la haine résiduelle, à la traîtrise, à l’injustice, à l’impunité, au chômage, aux chasses à l’homme, aux disparitions d’individus à cause de leurs opinions, à la médisance, à l’échange de vies humaines contre quelques billets de banque, aux enlèvements, aux emprisonnements arbitraires et abusifs…
La véritable justice n’existe plus dans notre pays. Ainsi va le Togo d’aujourd’hui, englouti dans l’abîme de la galère.
Que nous réserve l’avenir ?
C’est la seule question que se pose, dans la douleur et l’insomnie, le fils du terroir, quand des voix malintentionnées nous mentent perpétuellement en affirmant que le peuple togolais est divisé. Ceci, pour une seule ambition : Entrer dans le cercle de la minorité marginale ou comme on le dit chez nous appartenir à « la minorité pilleuse. »
Non, le peuple togolais n’est pas divisé. Si le mariage entre Éwé, Kabyè, Mina, Guin, Losso, Akposso, Kotokoli… et tant d’autres communautés est bien consommé, alors qu’appellent-elles division ?
À l’union, l’union, oh Togolais ! Car l’union fait la force. Oui, elle fait la force, et c’est grâce à elle que nous sommes nés. C’est le seul gage d’une réelle réconciliation.
TOGOLAIS, VENEZ, BÂTISSONS LA CITE !
José-Éric G. LeDivin Coach de vie et de performance
