Ils auraient pu faire mieux que les enfants du Laboureur, mais non !!! Dès que le Père leur souffla à l’oreille que leur pays était « l’Or de l’humanité », Pressés d’hériter de la mine d’or, ils le trucidèrent sans émoi ni frayeur.
Aussitôt le parricide commis, ils se ruèrent à la recherche du fameux Or.
Ils descendirent dans les profondeurs des abîmes terrestres.
Pataugeant dans les marécages infects de l’injustice. Se couvrant des crottes nauséeuses du mouchardage.
Se vautrant dans la boue avilissante du mensonge.
Ils sont tombés si bas et continuent de s’enfoncer dans le déshonneur.
Sans se rendre compte que les pierres précieuses dont ils s’accaparent,
Ne sauront jamais faire des cochons, des chevaux princiers.
Les enfants du Laboureur ont trouvé la clé de l’énigme.
Les enfants du Père de l’indépendance sont loin du compte.
Car ce n’est nullement de ces richesses dont parlait leur Père.
« Togo chéri, l’Or de l’humanité »
C’est bien de la personne de chaque fils et fille du pays dont il s’agit.
Qu’il revient à chacun de se polir par l’éducation et les valeurs morales.
Pour devenir l’Or qui brillera à jamais aux yeux de l’humanité entière.
Complainte inspirée de l’hymne national du Togo et du poème « Le Laboureur et ses Enfants » de Jean de La Fontaine.
F. G.
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