Propos déplacés du président tunisien Kaïs Saïed : la Haute instance audiovisuelle du pays alerte les médias contre les discours incitant à la discrimination
Mise en garde des médias contre les discours incitant à la discrimination fondée sur la race, la couleur ou la religion.
Dans une déclaration officielle publiée vendredi, la Haute autorité indépendante pour la communication audiovisuelle (HAICA) de Tunisie a mis en garde les médias contre les discours incitant à la discrimination fondée sur la race, la couleur ou la religion.
« Ce genre de discours serait lourd de conséquences sur l’intégrité physique et la sécurité des migrants en Tunisie », peut-on lire dans la déclaration de la HAICA.
« Les médias sont, vivement, appelés à éviter tout ce qui nourrit les persécutions et les hostilités que subissent les migrants dans d’autres pays », selon la déclaration.
Cet appel intervient suite aux dérives constatées récemment par l’instance au niveau du traitement médiatique de la question de la migration en particulier concernant la situation des migrants subsahariens sur le sol tunisien, selon la même source.
La diversité est une richesse pour l’Afrique et doit être célébrée et respectée
Il est donc important de travailler ensemble pour promouvoir la tolérance et l’inclusion, et lutter contre toutes les formes de discrimination, de racisme et d’intolérance. Sans quoi, les populations d’ordinaire calmes pourraient également prendre des mesures contre leurs agresseurs, mais dans leurs propres pays… Il faudrait tout faire pour ne pas en arriver là !
Pour rappel, le président tunisien, Kaïs Saïed, a semé l’émoi, dans son pays et à l’étranger, en laissant entendre, mardi 21 février, que la venue de migrants subsahariens relèverait d’un complot visant à affaiblir l’identité arabo-islamique en Tunisie. « Il existe un plan criminel pour changer la composition du paysage démographique en Tunisie, et certains individus ont reçu de grosses sommes d’argent pour donner la résidence à des migrants subsahariens », a déclaré le chef de l’Etat, cité dans un communiqué de la présidence de la République.
La question : Qu’attendent les présidents africains pour condamner avec la dernière énergie les propos racistes et haineux du président tunisien Kaïs Saïed envers les migrants africains ?
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