Togo/Transport : « Nous ne voulons pas faire du bruit car tout va bien à l’UNATROT. On connaît l’intention de ceux qui se livrent à ce jeu parmi nous » dixit le SG Ibrahima ABOUDOU

Association à but non lucratif, l’UNATROT regroupe aujourd’hui les organisations des transporteurs sur l’étendue du territoire national.
Depuis quelques semaines, un groupe de membres de cette association longtemps respectée parmi tant d’autres se livrent au jeu de sabotage qui ne dit pas son nom. Parmi leurs revendications viennent le plus souvent le problème d’organisation du Congrès de ce regroupement, la mauvaise gestion de l’actuel bureau, la rotation régionale à la présidence de l’association, la création de la faîtière, le tableau de tour pour ne citer que ceux là.

Le parking d’Agoènyivé Zongo créé par l’autorité (Port Autonome de Lomé) depuis 1995 avec la mise en œuvre de la Solidarité sur la Mer facilite depuis sa création le convoyage vers les pays du Sahel. Ce domaine de l’État dont la partie Est est marécageuse pose toujours de problèmes après plusieurs réhabilitations. À défaut de la canalisation, les camions chargés éprouvent des difficultés pour faire leurs manœuvres. Selon le bureau actuel de l’UNATROT, beaucoup de démarches ont été menées vers le ministre des Transports pour une solution définitive et un cahier de doléances a été soumis pour l’aménagement de ce site même si un transfert est envisageable vers le PIA à cause de l’engorgement au niveau du port.

« Nous ne voulons pas faire du bruit car tout va bien l’UNATROT. On connaît l’intention de ceux qui se livrent à ce jeu parmi nous » a pesté tout souriant le Secrétaire Général de l’UNATROT, ABOUDOU Ibrahima qui annonce que « l’actuel ministre en charge des Transports a juste après sa prise de fonction, effectué pour sa première sortie, une mission de visite afin de toucher du doigt l’état du parking et un plaidoyer lui a été soumis pour le réaménagement en bonne et due forme de ce site car, il ne suffit pas de mettre du sable et de faire de terrassements comme par le passé ».

En ce qui concerne le tableau de tour dont fait plusieurs fois cas ces frondeurs, c’est le Togo seul qui applique cette stratégie dans la sous-région afin de permettre une fluidité et une transparence dans le chargement au niveau du port.

« Il y a des contraintes sur le terrain que le ministre de tutelle maîtrise très bien et les efforts faits pour maitriser ce tableau sont grands. Tous ceux qui s’agitent aujourd’hui maîtrisent bien le sujet » renchérit le Secrétaire général.

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Le problème de la faîtière

Environ 90% des transporteurs exercent dans l’informel pendant que l’état a des exigences connaissant bien les flux. Les flux Lomé – Ouagadougou par exemple, c’est presque 1000 Km. Les 2/3 de cette distance se retrouve sur le sol togolais et c’est le Togo qui finance les infrastructures pendant que beaucoup se retrouve dans l’informel sans participer à l’amélioration des infrastructures routières et autres. Malheureusement, malgré maintes démarches pour la régularisation du secteur, rien ne va et tout porte à croire que le bureau actuel ne fait aucun effort selon ce membre du bureau.

La rotation régionale du président

La rotation régionale pour le poste de la présidence est un programme qui a démarré en 2001 et suite à un problème né dans la région des Savanes.

« Je suis de Dapaong et le programme à l’époque s’est passé devant moi » a soutenu le Sieur Ibrahima.
Selon ce dernier, c’est lorsque l’UNATROT devait aller aux élections qu’étaient nés des problèmes que le ministre des Transports d’alors, Dama Dramani a mis des mois à ne pas résoudre de même que les cadres de la région des Savanes.

Le transport qui est un secteur stratégique fait souvent reculer les états quand il y a un mal tout comme les secteurs de l’eau et de l’électricité.
Il a fallu rapidement recadrer les choses. C’est ainsi qu’un consensus a été trouvé avec les transporteurs des Savanes sur la rotation régionale au niveau de la présidence de l’association afin de permettre aux membres issus de toutes les régions du Togo de diriger l’organisation.

En ce qui concerne les problèmes de la gestion du bureau actuel dont fait cas ces agitateurs, le bilan sera connu en mars prochain avec les rapports d’activités et financier selon le secrétaire général. Ceci permettra à tous de faire la part des choses.

Somme toute, il urge que les transporteurs togolais se regroupent pour parler le même voix afin d’améliorer leurs conditions de travail au lieu de se tirailler sans fondement et sur la méconnaissance des textes et accords de cette association.

En rappel, l’UNATROT sera dirigée par un président parmi les transporteurs de la région des Plateaux à la suite du Congrès en mai prochain.

Nous y reviendrons !

@Togonyigba