Togo | Transport routier : Les conducteurs de Taxi disent « Oui » à la DSR et « Non » à la BM
Ça grogne dans le secteur du transport routier togolais. Solidaires pour le bien-être de leur métier, les conducteurs (chauffeurs) de tout bord réunis dans l’Union des Routiers du Togo (URT), l’Union nationale des conducteurs routiers indépendants du Togo (UNCRIT) et l’Union Syndicale des Conducteurs Routiers du Togo (USYCORT) ont pris d’assaut la gare routière d’Agbalépédo pour réfléchir sur les problèmes auxquels ils sont confrontés depuis un mois et qui les poussent à une grève comme ce fut le cas dans les années 92.
Réunis autour des premiers de ces associations syndicales, les chauffeurs n’ont pas caché leurs souffrances du aux force de sécurité sur les routes du Togo.
Conscients du contrôle de la Division de la Sécurité Routière (DSR), ils se demandent finalement à quoi viennent jouer les agents de la Brigade motorisée qui sont censés se positionner aux feux tricolores et à certains endroits stratégiques pour le discipline sur les routes et le contrôle de régularité des plaques d’immatriculation. Selon les conducteurs, le gros problème se pose au niveau du chargement des bagages avec les voitures de 15 places qui à ce jour ne trouvent pas des passagers au détriment des bus.
« De Badou à Lomé, nous chargeons pour la plupart des fruits que nous prenons des heures à aller chercher un peu partout dans les champs » a laissé entendre un conducteur de Badou avant de poursuivre qu’ « il faut aussi payer à la douane de Badou, celle de Hihétro, la DSR à Notsè, la douane de Tsévié sans compter les péages et le comble, c’est la BM sous le pont d’Agoènyivé ».
Selon ces derniers, toutes ces dépenses sur la route ne sont pas normales. Ils veulent que le gouvernement par le biais de leurs responsables trouvent rapidement une solution par un dialogue sincère afin d’éviter la grève sur les routes.
L’autre exemple selon les conducteurs routiers de la préfecture de Yoto, c’est le payement imposé par les agents en poste au niveau de Gati nonobstant les péages de Tabligbo, de Davié et la DSR.
Conscients des difficultés rencontrées par leurs pairs sur les routes, les responsables syndicaux jouent à l’apaisement et promettent discuter avec les voix les plus autorisées afin qu’une soluti soit trouvée à ces différents problèmes.
« Les chauffeurs ont voulu manifester par une grève générale mais nous leur avons demander de patienter » a confié le Président national de l’USICORT, Oukpedjo Yaya avant d’ajouter que » nous irons soumettre les doléances à notre ministre de tutelle qui ne tardera pas à trouver une solution ».
Ces denrées selon les conducteurs font vivre les populations mais aussi la famille de ses agents qui les privent de tous les fois leur travail bien fait. Conscients de la nécessité de la DSR, les conducteurs exigent la non ingérence de la BM dans leur trafic.
Maurice