Togo-Sous le baobab acte 2| Le vaste chantier de la sécurisation, du développement et du bien être des populations du quartier Adakpamé Kpota-Colas continue de préoccupé Togbui LANKLIVI 1er
Le chef du quartier d’Adakpamé Kpota-Colas, Togbui Neuville Adjikou LANKLIVI 1er a marqué d’une touche particulière l’acte de sa rencontre mensuelle avec sa population. Dénommée « Sous le Grand Baobab de Togbui LANKLIVI », la rencontre de ce mois de novembre qui s’est tenue dans sa résidence officielle le samedi 09 a été une belle occasion de renforcement des capacités et de formation sur les notions de bases juridiques, l’extrémisme violent, l’autonomisation des femmes et des jeunes filles et également le financement des activités rémunératrices de revenus.
En proie du banditisme, vols et de la consommation des stupéfiants chez beaucoup de jeunes, l’occasion a été pour les conseillers juridiques d’expliquer aux populations de Kpota-Colas, les conséquences néfastes de ces actes de même que les sanctions et peines.
« Les récentes descentes des forces de sécurité dans les ghettos ont permis de mettre la main sous des individus indélicats car nous n’allons pas admettre que notre quartier soit dorénavant un lieu de refuges pour les bandits » a laissé entendre Togbui Neuville Adjikou LANKLIVI 1er après l’exposé des responsables du ministère en charge de la sécurité et de la protection civile avant d’ajouter que « face à ces situations qui froissent le vivre ensemble dans le quartier, il a été décidé que les jeunes et l’ensemble de la communauté soient sensibilisés sur les questions de l’extrémisme violent et d’acquérir des connaissances sur le code pénal afin que eux tous soient mis à l’abri d’éventuelles accusations qui pourraient entraîner une incarcération. Nous voulons un quartier libre où règnent la paix, la sérénité, le développement comme le souhaite le président de la République. Sans la paix aucun développement n’est possible dans nos communautés. En matière de cohésion sociale, nous voulons que le quartier Adakpamé Kpota Colas soit une référence dans la commune Golfe 1 et sur l’étendue du territoire ».
Les jeunes filles et les femmes ont eu l’occasion d’être informées et formées sur le mécanisme de financement du Fonds d’Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) et les modalités de demande de crédit du Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI) par les représentants des deux institutions suivie de l’ouverture de listes au secrétariat du palais pour accompagner techniquement toutes ces femmes qui souhaitent bénéficier des crédits du FNFI.
« Le FAIEJ fait la promotion de l’entrepreneuriat auprès de la jeunesse dans le but de lutter contre le chômage et favoriser l’insertion socioprofessionnelle. La structure présente à Lomé, mais aussi à l’intérieur du pays reçoit la demande des entrepreneurs. Toute personne souhaitant se lancer dans l’entrepreneuriat, les groupements de jeunes agissants à but lucratif, les artisans, les éleveurs ou les entrepreneurs agricoles peuvent adresser une demande d’accompagnement au FAIEJ. La procédure est gratuite et une réponse est donnée au demandeur dans un délai de 15 jours. L’entrepreneur peut alors bénéficier d’un prêt, d’une garantie de financement ou encore d’accompagnement technique non financier. En ce qui concerne, le FNFI, il a été créé pour renforcer les capacités financières et opérationnelles des services financiers décentralisés dans la perspective de satisfaire les besoins de produits financiers des couches n’ayant pas accès à des services financiers classiques » a indiqué la représentante du FNFI.
« Le chef a déjà posé des actes dans le quartier qui me rassurent c’est pourquoi, je m’engagerai à travailler avec lui pour le développement du quartier. Aussi, je suis bien informée des mécanismes de financement. Nous entendons les premiers crédits aux femmes » a indiqué Améyo Fafamé, commerçante dans le quartier depuis une trentaine d’années.
Pour Gilbert Tonato, « la prison n’est pas un lieu à souhaiter. Les jeunes doivent éviter ce lieu qui n’éduque pas mais plutôt renforce le banditisme. Les exemples sont légion dans le quartier. Cette rencontre m’a permis de comprendre beaucoup de choses sur le code pénal. Félicitions au chef et que d’autres formations s’en suivent « .
Rappelons de la rencontre a vu la participation des représentants des ministères de la Sécurité et de la Protection Civile, de la Justice et de la Législation, des chefs traditionnels, des mairies, des responsables des institutions de financement telles que le FAIEJ, le FNFI et les membres du bureau du Comité de développement d’Adakpamé Kpota-Colas qui ont été présentés aux populations.
Soulignons que déjà, un Wi-Fi selon le chef Neuville Adjikou LANKLIVI 1er reste accessible à tous les apprenants dans le palais royal pour les différentes recherches d’études en attendant son installation dans trois zones stratégiques du quartier.
Conçu pour aller à la rencontre de sa population en vue de d’échanger des maux qui minent au développement du quartier en vue d’une recherche de solutions, le projet « Sous le Baobab » est à son acte 2.
Maurice