Après plusieurs reports, l’élection des maires et de leurs adjoints se déroulera finalement les 15, 16 et 17 octobre prochains. Au-delà d’un simple changement de personnes, ce scrutin constitue une étape cruciale dans l’avancement de la décentralisation.
Lorsqu’ils entreront en fonction, les nouveaux maires, en tant que chefs des administrations municipales, assumeront la responsabilité essentielle du développement local. Leur mission sera d’appliquer les politiques publiques de proximité, de coordonner les projets au niveau communal et de défendre les intérêts des citoyens.
La décentralisation, relancée avec dynamisme ces dernières années au Togo, a pour objectif de rapprocher l’administration des populations. Elle vise également à renforcer l’implication des citoyens et à favoriser un développement territorial équilibré. Dans ce cadre, les maires jouent un rôle central sur les plans politique, administratif et technique.
Les maires exerceront leurs responsabilités dans un environnement marqué par de fortes attentes sociales : accès à l’eau potable, amélioration des infrastructures scolaires, gestion des déchets, soutien à l’économie locale, et planification urbaine. De plus, les ils seront des intermédiaires essentiels entre l’État et les habitants, dans un système où la gouvernance locale acquiert une dimension stratégique.
Ainsi, le choix des nouveaux maires et de leurs adjoints est d’une importance capitale. Il influencera l’efficacité des conseils municipaux et le succès de la politique nationale de décentralisation.
Les résultats définitifs du scrutin municipal du 17 juillet dernier ont largement favorisé le parti Union pour la République (UNIR), qui a obtenu plus de 75 % des sièges. Cette répartition des forces influencera sans aucun doute la composition des futurs exécutifs communaux.
Faut-il le rappeler ? La date limite pour l’installation des conseils communaux est le 6 octobre 2025, car la loi stipule que les 117 communes doivent désigner leurs maires 60 jours après la proclamation des résultats définitifs.
Céline N.
