Nationale

Togo | L’ancienne ministre des armées, Essossimna Marguerite Gnakadé recouvre une « illusion de liberté », et placée en résidence surveillée

Mercredi 17 septembre 2025, tôt le matin, Madame Essossimna Marguerite Gnakadè a été arrêtée par les forces de police, qui, selon les membres de sa famille présents sur les lieux, ont reconnu ne pas disposer de mandat, justifiant pourtant leur intervention par des raisons de « sûreté de l’État ». Ancienne ministre des Armées de 2022 à 2024 et belle-sœur du président du Conseil, Faure Gnassingbé, Mme Gnakadé a été entendue par la police puis relâchée tard dans la soirée et placée en résidence surveillée.

Mme Essossimna Marguerite Gnakadè

Le 2 mai 2025, veille de la prestation de serment de Faure Gnassingbé en tant que président du Conseil des ministres de la Ve République, Madame Gnakadè a publié une tribune dénonçant la mauvaise gouvernance de ce dernier. Aussi, à travers des communiqués et des vidéos partagées sur les réseaux sociaux, Gnakadè a également intensifié ses attaques contre la gestion de l’actuel Président du conseil Faure Essozimna Gnassingbé. Elle avait également appelé le peuple togolais à « prendre ses responsabilités (…) pour que le changement tant attendu devienne réalité ».

Gnakadé fait actuellement l’objet d’accusations graves, notamment d’intelligence avec des forces extérieures, d’incitation à la révolte et d’atteinte à la sécurité intérieure du pays. Des sources concordantes rapportent qu’elle a été placée en résidence surveillée à son domicile.

Gnakadè est actuellement placée en résidence surveillée à son domicile. Cette décision, considérée comme une « illusion de liberté », a provoqué une forte indignation tant au sein de la classe politique que dans l’opinion publique.

De nombreuses personnalités, y compris l’opposante Kafui Adjamagbo Johnson, dénoncent cette mesure comme une humiliation pour Gnakadè et une violation grave des libertés fondamentales des Togolais. « Je suis bouleversée par l’arrestation de la sœur Gnakadé. En tant qu’ex-détenue politique en liberté conditionnelle, je sais ce que signifie être arraché à sa liberté pour avoir défendu ses convictions », a écrit Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson sur sa page Facebook ce jeudi 18 septembre.

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Le public attend avec attention les prochaines étapes de cette enquête qui suscite de vives préoccupations au sein de la population.

TOGONYIGBA

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