La journée de la jeunesse, dédiée aux communautés Aflao, Bè et Agoènyivé, a eu un écho retentissant parmi les leaders de la Renaissance Action pour le développement du Grand-Lomé (RAD Grand-Lomé), ainsi que du Conseil fédéral et du comité d’organisation de la 7ème édition de Dunenyo Zã.
Le jardin du centre communautaire de Bè a été le théâtre d’un rassemblement d’environ 200 jeunes, filles et garçons, qui ont participé à diverses activités culturelles, allant de la décomposition de chansons traditionnelles à des performances modernes. Parmi les temps forts de la journée, la mise à l’honneur du défunt ministre Yaovi ADODO, emblème du Grand Lomé et pilier de la fête Dunenyo Zã, a captivé l’audience. Les jeunes ont également eu l’occasion d’apprécier les prestations d’artistes émergents du Grand Lomé, soutenus par l’engagement de la maison de musique « Sol Vision ».
La journée a vu la présence de plusieurs personnalités influentes, dont l’ancien ministre et président de RAD Grand Lomé, Elias Kwassivi Kpetigo, ainsi que ses vice-présidents, Patricia Ayawavi Djigbodi, ancienne ministre et députée, le maire Pierre Nouglega, président du conseil fédéral de Dunenyo Zã, Dr. Amegna Ayamenou Eloi, et Pierre HOR, président du parti politique Forêt sacrée.
À travers cette initiative novatrice du comité d’organisation, les aînés ont su renforcer l’attachement des jeunes à leurs cultures et traditions au travers de danses, de chants et d’une musique entraînante, accompagnée de tam-tam, de gongs et de castagnettes.
« Nous voulons que la jeunesse ancre ses pas dans nos traditions, qu’elle développe ses talents et qu’elle contribue à bâtir la cohésion sociale et la paix », a souligné Patricia Ayawavi Djigbodi.
Dans le même esprit, Elias Kwassivi Kpetigo a encouragé la jeunesse du Grand-Lomé à se tenir ferme pour préserver son avenir.
Le secrétaire général de Bè, Antoine K. Adantor MIHESSO, a exprimé sa satisfaction face à l’importante mobilisation des jeunes. « Nous avons compris aujourd’hui qu’il est réellement nécessaire de suivre les traces de nos aînés, dont certains ont fait le déplacement pour nous accompagner. Il est temps que la jeunesse du Grand Lomé se fasse remarquer à travers ce type de rencontres que nous comptons pérenniser », a-t-il déclaré, en ajoutant que « c’était une occasion pour nous non seulement de faire connaissance, mais aussi de tirer profit de cette rencontre qui marque l’histoire de nos trois communautés. »
Ainsi, la journée de la jeunesse 2025 à Dunenyo Zã s’affirme non seulement comme un moment de célébration culturelle, mais également comme un puissant catalyseur d’unité et d’engagement pour un avenir prometteur.
Maurice
