LA « SUNNA »: DE LA TRADITION MUSULMANE AU CHOIX DU PRÉNOM DU NOUVEAU-NÉ.

Peut-être qu’en énumérant les prénoms qui vont suivre, quelques futurs parents pourraient y trouver leur bohneur! En plus clair, ils pourraient pourquoi pas y puiser des prénoms ou des idées de prénoms pour leurs enfants! Qui sait?!

Ahmed, Abdoulaye, Salima, Ali, Hafssa, Faouzath, Chakirath, Amzat, Mohamed, Fatima, Zineb, Adnan, Mourad, Abel, Khadidja, Machkourath, Jalila, Noor, Naima, Mustapha, Hayat, Kemal, Kamal, Myriam, Etc…Que de jolis prénoms n’est-ce pas?! Des prénoms qui en général ne sortent pas de nulle part mais du « Baptême musulman » ou plutôt, de la « Sunna ».

Le 7ème jour, il faut :
– Faire des prières appropriées pour le bébé.
– Rendre public le prénom (musulman), qu’on lui a choisi dès le ou les premiers jours suivant sa naissance. On pioche le prénom dans la liste de ceux de la famille du prophète.
– Sacrifier un mouton. Pour la naissance d’un garçon, on conseille de sacrifier 2 bêtes, et pour la naissance d’une fille, une seule.

Pour les garçons, d’autres rituels s’ajoutent à ceux-là : la circoncision et la coupe des cheveux. On rase les cheveux du bébé puis on les pèse afin de donner en aumône l’équivalent de ce poids en or ou en monnaie. La circoncision, sans être obligatoire, est néanmoins pratiquée chez les musulmans, souvent avant l’âge de cinq ans. Les parents convient alors des musiciens pour apaiser les larmes de l’enfant et les craintes de la mère.

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Ceci dit, il n’y a pas que cette partie de la Sunna qui importe. L’esprit de la prière, de l’action de grâce et du partage, font cette belle et lointaine tradition musulmane qui se transmet de génération en générations et qui littéralement signifie, je cite: « Ensemble des paroles du prophète, de ses actions et de ses jugements, tels qu’ils sont fixés dans les hadiths et qui constituent pour tout musulman, un modèle à suivre », fin de citation.

Le Baptême dans l’Islam, c’est avant tout, respecter certaines règles de la Sunna pour protéger le nouveau-né du diable et du mal et par la même occasion, en profiter pour le couvrir de prières, de bénédictions et de bons vœux afin que son destin soit positivement et si possible, brillamment marqué. Quoi de plus logique donc que de rester coller aux différentes étapes menant au suivi effectif de la tradition « Sunna »?

L’islam appelle les musulmans à accomplir des actes afin qu’Allah protège cet enfant.

Des paroles doivent être prononcées à l’oreille de l’enfant. La raison avancée de cette pratique est que celle-ci a pour but de faire en sorte que le nom d’Allah soit la première chose qui imprègne le subconscient de l’enfant. C’est le père qui prononce les prières dans l’oreille de son enfant.

Concernant le rituel de la circoncision, Contrairement à la croyance populaire, elle n’est pas une obligation pour le musulman, du moins, elle ne figure pas clairement dans le Coran. Pour les musulmans qui le pratique, le rituel de la circoncision symbolise à la fois la descendance d’Abraham et l’entrée du circoncis dans la oumma (communauté des croyants).

Viennent alors les parties cruciales qui conduisent à la cérémonie de la Sunna: En effet, exactement sept (07) jours après la naissance du Bébé, en signe de purification, ses cheveux doivent être totalement rasés, le baptême doit tenir à la maison dans le cercle familial, en présence d’imams et de serviteurs d’Allah, sous le regard témoin et bienveillant des proches et amis de la famille, également unis avec eux dans le recueillement et la réjouissance.

Si en se présentant à une Sunna, d’aucuns jubilent en leur for intérieur justement parce la partie « Fête » est beaucoup plus tentante et intéressante pour eux, ils seront bien servis car la tradition prévoit effectivement le sacrifice d’un mouton s’il s’agit d’une fille et de deux moutons pour un garçon. On parle alors de suffisamment de viandes préparées et proposées avec divers accompagnements et des boissons en guise de rafraîchissements.

Faut-il le rappeler, après immolation de ces animaux, la pratique consiste à diviser la viande en trois parts (Je ne saurai dire si elles sont égales…) une pour les pauvres et les nécessiteux, une autre partie pour la famille et la dernière part, reservée aux voisins et aux amis. De quoi partager ce bohneur avec les autres et plus important encore, de quoi unir les intentions de prières et les bons souhaits des uns et des autres au bénéfice de l’enfant nouvellement venu au monde. C’est beau, ne trouvez-vous pas?!

« Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris » a affirmé le poète et écrivain français, Victor HUGO…Réaction légitime, qui suivie cependant du respect des traditions religieuses propres à chaque famille, c’est-à-dire, le baptême qu’il soit chrétien ou musulman, le protège du mal, lui apporte paix, grâces et élévation…Puis justifient parfaitement la joie et l’allégresse des parents au moment de l’arrivée et de l’accueil du bébé dans la dite famille. Il faut en tout cas valoriser nos traditions familiales, rester fidèle à notre culture aujourd’hui, demain, après-demain et les jours d’après parce qu’en définitive, il s’agit de créer et de maintenir des conditions de vie bénies et heureuses .