L’adjoint au maire de la commune Golfe 1, journaliste de formation et responsable de la mairie annexe de Bè Attiégou, Espoir Koudjodji, a exprimé « ses gratitudes » lors de la journée de reddition des comptes à Lomé mardi dernier.
Voici en substance le contenu de son intervention :
Pour la troisième fois consécutive, le conseil municipal de Golfe 1 a présenté son rapport aux mandants, qui sont les populations locales. Cette démarche, stipulée par l’article 18 de la loi sur la décentralisation, oblige les élus locaux à rendre compte de leur gestion.
Cette exigence fait partie des règles de bonne gouvernance que nous avons adoptées, renforçant ainsi notre proximité avec les citoyens. Nous avons fourni tous les détails concernant le fonctionnement et les investissements de la gestion 2024.
En fin de mandat, il était essentiel de surligner les grandes lignes du bilan global des six (06) dernières années à la tête de la commune Golfe 1. La décentralisation, avec des conseils élus, constitue une nouvelle expérience pour le Togo. Nous avons tenté d’innover de manière appréciable. Les résultats de cette gestion, jugés encourageants par la plupart des intervenants lors de la cérémonie du 17 juin 2025, sont le fruit d’un effort collectif incluant le Conseil communal, l’exécutif, le personnel et les forces vives de la commune. Malgré nos différences, nous avons su unir nos forces pour défendre ce bilan tout en reconnaissant nos faiblesses liées à des attentes parfois non satisfaites. Cette situation est également liée aux moyens disponibles et à la nécessité de prioriser.
Je tiens à rendre hommage à la population du Golfe 1, qui se démarque par sa diversité, ainsi qu’au personnel qui, sous le soleil comme sous la pluie, œuvre sans relâche pour servir et résoudre quotidiennement les problèmes des administrés. En tant que membre de l’exécutif local, mes remerciements s’adressent également à la chefferie traditionnelle, aux confessions religieuses, aux Comités de Développement de Quartiers (CDQ), aux associations de femmes et de jeunes ainsi qu’aux services déconcentrés de l’Etat et aux opérateurs économiques.
Tous ces acteurs, issus d’horizons variés et représentant une diversité religieuse et ethnique, se sont engagés à contribuer au développement de leur commune. Cette convergence dans la diversité constitue le socle de la cohésion sociale. Il est donc impératif de condamner tout discours ou considération communautariste dans une commune qui représente un véritable État en miniature, où cohabitent habitants et différents acteurs d’origines multiples.
Nous avons la responsabilité de bâtir nos territoires pour le développement du Togo, qui fait face aujourd’hui à des difficultés en raison de la mauvaise gouvernance généralisée, source de la misère ambiante des populations. Le développement par la base demeure un rempart essentiel.
Espoir K. KOUDJODJI
