
Au Togo, la tradition et la culture ne tolère pas les conduites déviantes, et pire, les homosexuels. Es-ce une maladie, une mode ? Difficile d’y répondre avec certitude. La
communauté Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres et Queer (LGBTQ+) n’a pas droit de cité dans une certaine mesure au Togo car les valeurs du pays ne le permettent pas.

« Pour ce qui concerne les relations sexuelles entre adultes consentants du même sexe, le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent. Car cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs sociales togolaises », avait déclaré le ministre Christian Trimua devant la Présidente du Comité des droits de l’Homme des Nations Unies, Mme Elisabeth TICHY-FISSLBERGER, en juillet 2021.

Il faut noter que le gouvernement togolais n’a pas céder à la pression internationale pour tolorer l’homosexualité. Et d’ailleurs, le code pénal togolais punit d’une peine d’emprisonnement d’un à trois ans et d’une amende de 1 000 000 à 3 000 000 francs CFA. En son article 393, l’homosexualité comme « tout acte impudique ou contre nature commis avec un individu du même sexe que soi ».

Tolérance zéro
Les violences et abus dont sont victimes les personnes LGBTQ au Togo ne datent pas d’aujourd’hui.
Humiliés, hués, et chassés d’une plage publique à Lomé par des jeunes il y a quelques jours, notre société refuse d’accepter et de tolérer les homosexuels, une déviance qui est une pratique contre nature selon plusieurs personnes interrogées par notre rédaction dans nos communautés.
« Mon Dieu, quelle pratique satanique et contre nature ! un homme qui couche avec un autre homme ou une femme qui assouvie ses désirs sexuels avec une autre femme, jamais on avait vu çà chez nos aînés d’autrefois…ceux sont des personnes malades que l’on doit interner pour être soigner. Si mon enfant devient comme eux , je vais le renier » s’exclame Aklesso, un enseignant d’une quarantaine d’années.
Amélie quant à elle, ne comprends toujours pas cette pratique venu d’ailleurs selon ses propos. « Ceux sont les blancs qui ont ramené ces choses chez nous en Afrique et ont contaminés nos enfants. Chez nous, jamais nous ne pouvons tolérer ces personnes là qui se comportent comme des animaux…et même les animaux savent qui est femelle et qui est mâle. Triste voir des hommes se pavaner dans les rues habillés parfois comme des femmes avec des mimiques féminines. Que Dieu puisse leurs pardonner »
Selon un internaute, « l’Etat togolais doit aller très loin pour traquer les togolais homosexuels . Ils sont pleins maintenant. Il faut mettre en place un numéro vert. Et une police spécialisée pour traquer ces citoyens et penser à leur réinsertion sociale après la peine de trois ans .Hummmm! nous devons être durs avec les déviances sexuelles »
« Envie d’être pédé, faites le chez vous et ne venez pas troubler la quiétude des autres. Une société c’est un choix de valeurs et la promotion de l’homosexualité ne fait pas partie des normes acceptée sous nos cieux » dit Kokou, un agriculteur.
Remarquons que Les hommes et femmes ayant des rapports sexuels avec les partenaires de même sexe ne sont pas acceptés au Togo, et même rejetés par leurs familles comme dans la plupart des pays africains. Pour être homosexuel au Togo, vaut mieux se cacher. Seulement étant des êtres humains et au regard des textes en vigueur en matière des droits de l’homme dans notre pays, ces personnes sont protégées en cas de vindicte populaire.
La rédaction
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