Libre opinion

LeCoupD’œil/Carton Rouge aux « Obé, Obé » et Fake News

Désinformation et intoxication à outrance! Le gouvernement doit durcir le ton contre les fausses informations et les discours haineux sur les réseaux sociaux Au Togo et en Afrique de l’ouest en général la connaissance se transmet souvent oralement, et du coup, les gens croient plus facilement aux radios de route ou de trottoir les <,> qu’aux écrits (avec des sources ou preuves) or les paroles peuvent changer de bouche à oreille et on risque de perdre les informations réelles transmises par le/les auteurs ou ne seront plus conformes aux évènements passés.

C’est pour cette raison que les gens ne peuvent pas comprendre toute la richesse intellectuelle que porte une personne quelque soit son origine ayant reçu une bonne éducation ou fait des analyses et recherches approfondies. Le cas de certains de nos historiens et savants que peu de nos concitoyens peinent à croire ou à lire…

La faute à cette tradition orale où règne, le secret, l’occulte et l’opacité totale?

Cette tradition avait certes des avantages mais introduit des asymétries trop fortes dans l’information qui circule auprès des populations.
L’une des raisons d’ailleurs pour laquelle les jeunes n’aiment pas lire ou ne s’efforcent même pas à faire des recherches personnelles par rapport aux informations qui leur parviennent. Par conséquent, le manque de l’autocritique s’installe et cette mauvaise habitude de suivre la masse sans se remettre en question ne fait que s’augmenter jour après jour.

La jeunesse est donc facile à tromper car il suffit de leur vendre des rêves sans toutefois apporter des moyens susceptibles d’atteindre ce rêve pour qu’elle te suive.

Désinformation et intoxication à outrance…le gouvernement doit prendre des mesures pour limiter les dégâts

À l’instar de nombreux pays à travers le monde, le Togo est en proie au phénomène des fake news (fausses informations) sur internet, et plus spécifiquement sur les réseaux sociaux et whatssap en particulier.

Pour le gouvernement, ces agissements considérés comme des infractions, constituent une menace aussi bien pour la stabilité des Etats que pour la cohésion et la paix sociale.
Et toujours selon le gouvernement togolais, les problèmes liés à l’usage des réseaux aujourd‘hui, posent inévitablement la question de la pertinence et de l’efficacité des dispositifs préventifs et répressifs mis en place par les pouvoirs publics.
Le gouvernement relève que certes, les textes de droit commun sont applicables à la matière numérique, mais ne permettent pas de réguler efficacement et rapidement les réseaux sociaux. « Sur le plan civil, par exemple, il est possible d’engager la responsabilité des internautes au titre des violations notamment la violation du droit de chacun au respect de sa vie privée. En outre les infractions pénales de droit commun tel que l’injure, la diffamation ou encore l’incitation à la haine peuvent être retenues. Mais ces réponses au cas par cas ne sont pas suffisantes. Exclusivement judiciaires, elles ne permettent pas de réguler efficacement et rapidement l’intégralité du contenu en circulation, c’est pourquoi d’autres solutions doivent être retenus ».
Pour rendre la régulation des réseaux plus efficaces et rapides, le gouvernement entend former à la culture numérique par la mise en place de politique d’éducation et de prévention, faciliter la collecte du contenu illicite par la création de procédure de signalement, encourager l’autorégulation par le développement d’une relation de confiance avec les entreprises de technologie et de l’information, renforcer le volet répressif par l’adoption de nouveaux textes législatifs.
Par ailleurs, il estime qu’il serait souhaitable de procéder au renforcement de la régulation des réseaux sociaux notamment par la mise en place d’une campagne de sensibilisation relative à leur usage, la signature d’un code de bonne conduite avec les représentants des structures comme facebook et tweeter, l’adoption d’une loi sur les fausses informations et la création d’une plateforme de signalement.
Le conseil des ministres a saisi l’occasion pour rappeler que, chacun à son niveau, doit avoir l’esprit de l’intérêt national pour notre pays de l’usage des réseaux car leur usage inapproprié impacte négativement l’image du pays contribuant ainsi à éloigner les investisseurs, à décourager l’esprit d’entreprendre, ce qui peut avoir des répercussions sur les créations d’emplois et de richesse. « L’usage des réseaux sociaux doit se faire dans la garantie de la paix sociale et le respect des libertés publiques et individuelles » indique le communiqué.
Afin de mettre un frein à ces dérives, il a été décidé de renforcer le dispositif répressif par l’adoption de nouveaux textes législatifs. Il est également préconisé le renforcement de la régulation des réseaux sociaux, notamment par la mise en place d’une campagne de sensibilisation relative à leur usage, ou encore l’adoption d’une loi sur les fausses informations et la création d’une plateforme de signalement.
Le gouvernement togolais estime que seul le renforcement de la législation ne suffira pas. Il en appelle au sens de la responsabilité des populations car l’usage inapproprié des réseaux sociaux « impacte négativement l’image du pays, contribuant à éloigner les investisseurs, à décourager l’esprit d’entreprendre, ce qui peut avoir des répercussions sur les créations d’emploi et de richesses »

José

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