L’Afrique du Sud envisage de se retirer de la CPI
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Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que le parti politique au pouvoir dans son pays avait décidé qu’il serait « prudent » de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) en raison de son « traitement injuste » des autres pays, a rapporté Al Jazeera le 25 avril.
« Nous aimerions que cette question de traitement injuste soit correctement discutée, mais entre-temps, le parti au pouvoir a décidé une fois de plus qu’il devrait y avoir un retrait », a déclaré Ramaphosa, cité par Al Jazeera.
Le rapport intervient après que la CPI a émis des mandats d’arrêt le 17 mars contre le dictateur russe Vladimir Poutine et Maria Lvova-Belova, le responsable russe qui aurait supervisé les expulsions forcées d’enfants ukrainiens vers la Russie.
La Russie n’est pas partie au traité de la CPI, s’étant retirée en 2016 après avoir critiqué l’annexion illégale de la Crimée par l’Ukraine. Cela signifie que Poutine ne peut être arrêté que dans l’un des 123 pays qui le suivent.
Selon Al Jazeera, Ramaphosa n’a pas fourni de réponse définitive lorsqu’on lui a demandé si Poutine serait arrêté s’il mettait les pieds en Afrique du Sud.
L’Afrique du Sud a tenté de se retirer de la CPI en 2016 après que le pays a refusé d’arrêter le président soudanais de l’époque, Omar al-Bashir, lors d’une visite au sommet de l’Union africaine, a écrit Al Jazeera. La CPI avait émis un mandat d’arrêt contre el-Béchir en 2009 pour crimes de guerre présumés.
Cependant, selon Al Jazeera, un tribunal sud-africain a jugé que le retrait de la CPI serait inconstitutionnel.
L’Afrique du Sud a lancé des exercices navals conjoints avec la Russie et la Chine avant le premier anniversaire de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine en février.
Le ministre sud-africain des Affaires étrangères, Naledi Pandor, a défendu cette décision fin janvier, affirmant que l’organisation de tels exercices avec des « amis » était le « cours naturel des relations », selon Reuters.
Crédit photo d’illustration : Cyril Ramaphosa (à droite) et le président russe Vladimir Poutine (à gauche) assistent à la première session plénière dans le cadre du Sommet Russie-Afrique 2019 au Sirius Park of Science and Art à Sotchi, en Russie, le 24 octobre 2019 (Photo de Sergei Chirikov/POOL/AFP via Getty Images)
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