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Haïti incontrôlable : terrorisme commercial, violence sexuelle, massacres, extorsion et des enlèvements

Haïti fait peur ! Violence systématisée et planifiée dans le pays

Les gangs contrôlent désormais une grande partie de la capitale Port-au-Prince après l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021.

Son meurtre a été orchestré par un groupe de mercenaires étrangers, principalement des Colombiens et quelques Haïtiens-Américains, selon les accusations portées par le ministère américain de la Justice.

Les gangs utilisent le terrorisme commercial, la violence sexuelle, les massacres, l’extorsion et les enlèvements pour accumuler du pouvoir et financer leurs opérations. Le président par intérim Ariel Henry, ancien neurochirurgien, a appelé à une intervention étrangère armée pour aider à stabiliser le pays.

Il y a peu de signes que cela est sur le point d’arriver.

Selon l’Initiative mondiale contre le crime organisé transnational, un groupe basé en Suisse, environ 200 gangs règnent désormais en Haïti, dont environ 100 à Port-au-Prince seulement. L’ONU affirme que 60% du territoire de la capitale est contrôlé par des gangs.

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Les États-Unis ont rapatrié plus de 21 000 Haïtiens en 2022, selon les données recueillies par l’Organisation internationale pour les migrations, une agence des Nations Unies. Ils sont renvoyés dans un pays où des milliers de personnes ont été déplacées et où les meurtres sont monnaie courante.

Des affrontements armés ont éclatés depuis le mardi 28 février 2023 entre des gangs rivaux, au bas de Delmas et Bel Air, entre autres, plusieurs établissements scolaires ont préféré garder leurs portes fermées depuis le lundi 6 mars 2023, espérant une amélioration de la situation sécuritaire.

L’indifférence et l’inaction totales des Autorités de l’État, allant jusqu’au mépris du peuple souffrant, laquelle s’ajoute aux promesses, à chaque fois déçues, des pays amis, d’aucuns se demandent si le pays n’est pas l’objet d’une vaste conspiration aux objectifs inavoués.

Ils ont décapité mon fils ! Vidéo en fin d’article

Elle est inconsolable. Son fils unique a été décapité. Cela s’est passé, le vendredi 3 mars 2023 lors des conflits opposant des gangs armés, en cours à Bel-Air, à quelques mètres du Palais National. Une semaine après, elle ne peut retenir ses larmes quand elle en parle.

Âgée de 55 ans, elle s’attendait à ce que son enfant soit là, pour pouvoir l’aider. « Je l’ai élevé seule. J’ai dépensé tout mon avoir en lui. J’ai connu beaucoup de calamités et d’humiliations pour pouvoir l’élever », confie cette femme désemparée. Ces évènements continuent de hanter ses journées autant que ses nuits sans sommeil.

https://fb.watch/jdZNJNl7Vu/

Avec USAtoday

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