[Education] Togo/Grève des enseignants : Réaction sévère du professeur Apedo Amah

Bisbille entre les enseignants et le ministre de tutelle. Le professeur Ayayi Togoata Apedoh Amah se prononce sur cette affaire de grève qui continue par faire polémique entre le ministère de l’enseignement et les éducateurs. Pour l’universitaire, les grévistes devraient demander la démission du ministre.

Sans langue de bois, le professeur Ayayi Togoata Apedoh Amah affirme que le ministre Dodzi Kokoroko serait entrain de provoquer le corps enseignant. Pour lui, le ministre en charge de l’enseignement primaire devrait chercher à savoir pourquoi les enseignants veulent grever plutôt que de faire planer l’épée de damoclès sur leur tête.

« Ce qui se passe entre Kokoroko et les enseignants, c’est grave. Parce que si des enseignants entrent en grève ou des fonctionnaires en général, c’est que le gouvernement n’a pas bien fait son travail. Et par rapport à ce réalité qui déboucherait une grève, il faut que le ministre de tutelle se pose des questions. Quelles sont ses erreurs ? Car, les gens ne peuvent pas sortir comme ça sans rien. Le ministre, au lieu, de négocier ou de parler de façon à calmer les gens, il fait de la provocation en tenant des propos qui n’ont pas leur place dans une négociation. Pour de chose grave comme ça, le syndicat ou les enseignants devraient demander sa démission. Parfois même son propre gouvernement lui aurait demandé de démissionner mais bon c’est le Togo comme il va. De façon chaotique et le chao continue à tous les niveaux » peste le professeur Ayayi Togoata Apedoh Amah

Les gens, devrait-il ajouter, qui forment la nation, la jeunesse, les adultes et qui sont à la base du développement d’un pays moderne et bien on leur crache dessus. « Ce n’est pas bien mais le problème aussi c’est la mobilisation des enseignants, de leurs syndicats etc… En principe, si tous les enseignants sont solidaires, aucun ne devrait accepter d’être nommé à quelques postes de directeurs que ce soit sinon ce serait une trahison que d’autres acceptent de remplacer des gens qui ont agi par solidarité dans l’intérêt du corps enseignant » a laissé entendre Ayayi Togoata Apedoh Amah

Notons que le SET (Syndicat des Enseignants Togolais) maintient sa grève de 24 et 25 mars prochain malgré les avertissements du ministre Gilbert Bawara qui les classe dans le lot des organisations illégales.

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Marc GNAZOU