De GCE Cyr ADOMAYAKPOR
Cet événement, un événement apensé, initié avec beaucoup de talent, de témérité par notre compatriote Ayité DOSSAVI, et fortement soutenu par le gouvernement togolais, est un événement unique dans la fierté de la Culture africaine et afro descendante. Il serait d’utilité publique que des échanges nourris l’honorent, et qu’écho en soit fait dans la presse, à la radio et à la télévision et autres sites d’informations.
Au-delà de la fierté nationale inhérée du fait de la volonté du gouvernement togolais et de l’initiateur du projet, Monsieur Ayité DOSSAVI, lesquels durant des témérités sans relâche ont convaincu de la nécessité, de l’utilité historique de voir consacrer par l’UNESCO une journée mondiale de la Culture africaine afro descendante, c’est toute l’Afrique dans sa diversité qui est, en quelque sorte, UNIFIÉE par ses effets racinaires, ses mouvements, les mouvements spontanés, mais aussi alanguis de son inspiration identitaire.
Cela n’est pas rien ! cela n’est pas non plus beaucoup, mais suprêmement considérable pour son sceptre. Celui de son éternité, celui de sa maternité du monde, à travers lesquelles elle est et demeure introuvable aux yeux des négateurs de sa primauté et qui auraient voulu qu’elle eût disparu, et, ce pendant, infiniment PRÉSENTE aux yeux de l’histoire, de ses fils et filles, qui, non pas trompeusement égarés par des postures culturelles, mais véritablement aidés, éclairés par de réels effets insufflateurs d’imagination et d’inventivité de quelque politique culturelle d’envergure, l’eussent défendue et façonnée pour rebondir, resplendir… Ce sont les deux mots que je retiens pour elle : REBONDIR ET RESPLENDIR.
Alors ! Que ceux qui gouvernent l’Afrique pensent à lui restituer ce qui lui a été outrageusement destitué, c’est-à-dire, d’abord, son souffle vital, son instinct créateur, la clef de tout : LA CULTURE.