« Gestion de la douleur de l’accouchement et accouchement humanisé », c’est le thème de la Journée internationale de la sage-femme célébrée samedi 7 mai 2022 au Burkina.
C’est avec les femmes enceintes, les femmes allaitantes, leurs conjoints et autres accompagnants que l’Association pour la promotion des sages-femmes et maïeuticiens du Burkina Faso (APSAM/BF) a décidé de commémorer cette journée, célébrée tous les 5 mai par la Communauté internationale.
« C’est l’occasion pour nous de montrer ce que nous faisons pour la communauté et avec la communauté. Nous voulons également faire un plaidoyer sur ce que nous vivons », a indiqué la présidente de l’APSAM/BF, Lamoussa Georgette Zerbo/Nikiéma, faisant référence au fait qu’ils sont de plus en plus traînés devant les tribunaux.
La professionnelle de la santé estime que tout cela est dû au manque de communication entre les accoucheuses et la communauté qu’elles doivent servir. « Nous voulons donc, à travers cette journée, revisiter les bonnes manières de travailler.
Il y a de bonnes sages-femmes. Mais dès que tu commets une erreur, ne serait-ce qu’une seule fois, les gens ne pardonnent pas », a déploré la présidente de l’APSAM/BF. A son avis, ce n’est pas la qualité de la formation qui a diminué.
« Nous devons revoir notre manière de communiquer avec les patientes, les familles, les accompagnants, surtout que les femmes, en venant dans la formation sanitaire, sont déjà stressées. Nous nous devons donc de bien les accueillir car cela peut permettre de résoudre leurs problèmes à 90% », a expliqué dame Zerbo, précisant que s’il y a de plus en plus de plaintes, c’est parce que les populations ont appris à bien connaitre leurs droits. « Apprenons donc à respecter les droits des femmes », a-t-elle conclu.
Cette célébration qui s’est tenue à la mairie centrale de Ouagadougou, est marquée par plusieurs activités. Ainsi, des distinctions, composées d’une attestation, d’un carton de savon et de tee-shirts, ont été décernées aux meilleures mamans qui ont pratiqué l’allaitement exclusif.
Au programme, il y a aussi un panel sur la gestion de la douleur de l’accouchement et sur l’accouchement humanisé, une séance d’aérobic pour montrer comment il faut bouger pour permettre à l’enfant de bien évoluer dans le ventre de sa mère, des échanges B to B entre sages-femmes et futures mamans et un don de sang au profit des femmes enceintes.
Un panel a eu lieu le 5 mai dernier sur les violences en milieu obstétrical et sur comment devenir une sage-femme modèle. La présence d’un juriste a permis aux participants de comprendre les types de violences (verbales, entre autres) qui peuvent faire l’objet de poursuites.
Yaovi AGBEGNIGAN (Burkina Faso)
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