À Lomé (Togo) va se dérouler ce samedi 2 mars 2024 et dans la soirée une rencontre « partouze ». Même si le lieu reste encore méconnu du public, une affiche annonçant l’événement fait déjà le tour des réseaux sociaux avec des numéros de téléphone. Ce qui témoigne de la tenue de cette activité de dépravation des mœurs dans une commune du grand Lomé impliquant des jeunes et adultes comme cela c’est déjà passé à en croire plusieurs témoignages.
Chose choquante malgré l’effort des autorités compétentes pour une meilleure éducation de la jeunesse, le MSPC doit vite démanteler ce réseau et arrêter l’hémorragie bien que le lieu n’a pas été communiqué d’avance par les organisateurs.
Pour prendre par à cet événement , il vaudrait juste envoyer sa participation via Tmoney ou Flooz aux numéros indiqués sur l’affiche.
À qui la faute ?
La dépravation des mœurs chez les jeunes dans nos villes est bien inquietante. Qui leur a appris celà? Depuis combien de temps ces jeunes organisent ces soirées sexe et surtout…qui finance l’organisation de ces soirées ? De prime abord, on pourrait jeter la pierre aux parents ou aux tuteurs en arguant qu’ils n’ont pas fait leur travail d’éducation. Toutefois, le problème est beaucoup plus complexe que la seule responsabilité parentale ou familiale. S’il est bien vrai que l’éducation familiale est censée donner des répères et enseigner la morale, il n’en demeure pas moins que le cocon familial ne constitue plus le seul vecteur d’apprentissage dans nos sociétés modernes.
Aujourd’hui on assiste au Togo, toutes sortes de dérives verbales et comportementales, contraires aux attentes sociales et culturelles en matière de bonnes mœurs. Le gouvernement doit réagir en mettant en places des balises qui vont orienter les actes et les comportements des jeunes et aussi prévoir des sanctions qui peuvent dissuader.
Vivement que les autorités se saisissent de ce dossier en cours afin d’arrêter cette hémorragie qui n’honore pas notre pays le Togo.
@Togonyigba
