Togo : la ministre des armées, et le chef d’état major des FAT remerciés !

La nouvelle est tombée, le chef de l’état togolais Faure Gnassingbé a relevé de leur fonction respective madame la ministre des armées, et le chef d’état major des forces armées togolaises.

L’information est rendue publique a travers un décret présidentiel et qui indique que Mme Essozimna Marguerite Gnakadè la désormais ex ministre des armées et le chef d’état major des FAT Dadja Maganawé ont été remercié par le président de la République.

Le même décret indique que le ministère des armées est rattaché à la présidence de la République. La présidence togolaise supervisera les forces armées alors que la sécurité se détérioré.

Le président togolais Faure Gnassingbé supervisera les forces armées dans le cadre d’un remaniement sur fond de problèmes de sécurité croissants dans les régions du nord

Jusqu’à cette année, le pays avait été épargné par la violence terroriste fréquente qui s’est propagée dans la majeure partie de l’Afrique de l’Ouest au cours de la dernière décennie, y compris chez le voisin du nord du Togo, le Burkina Faso.

Mais une série d’attaques, dont une en juillet au cours de laquelle au moins 12 personnes ont été tuées, a contraint les habitants à fuir et secoué les forces armées.

Aussitôt, un nouveau chef d’état major général des FAT a été nommé. Il s’agit du colonel Djato Tassouti, promus général de brigade avec comme adjoint kemence kokou oyonou qui était jusque-là le chef de la Division des Opérations de Maintien de la Paix.

Tassounti Djato, jusque-là Colonel et Chef d’état-major de l’armée de l’air, il a été d’abord nommé général de brigade aérien avant d’être promu à la tête du haut commandement militaire togolais.

Le colonel kodjo Ekpe est nommé chef d’état major particulier du chef de l’État Faure Gnassingbé, en lieu et place du général de brigade komlan Adjitowou.

Rappelons que ces remaniement au sein des forces armées togolaises interviennent alors que le Togo est depuis quelques temps confronté aux attaques terroristes dans l’extrême nord du pays.

La rédaction