Nord-Togo/Attaques Terroristes : Le Chef de l’État, Chef des Armées, Faure Gnassingbé à Kpendjal

Depuis Novembre 2021, le Togo est la cible des terroristes qui sèment la terreur dans tout le pays particulièrement dans le nord. Ces hommes sans foi ni loi ont à nouveau frappé dans la nuit du 14 au 15 juillet 2022 dans plusieurs localités notamment Kpemboli, Lalabiga, Pogno, Souktangou, Lidoli et Blamongou dans la préfecture de Kpendjal.
Le bilan de cette dernière attaque dans le nord du pays serait lourd à en croire plusieurs sources locales et non officielle.

En séjour au nord Togo pour les luttes traditionnelles Evala en pays Kabiyè, son excellence Faure Essozimna GNASSINGBÉ, le chef suprême des armées, président de la république s’est rendu ce vendredi sur les lieux de l’assaut, une fois avisé de cette boucherie entreprise par les terroristes.

Il a apporté sa solidarité aux familles éplorées tout en encourageant les forces armées togolaises déployées dans le cadre de l’opération Koundjoaré. Il a également rassuré aux troupes et à la population du soutien total de l’État dans ces moments pénibles.

C’est un acte responsable pour le Chef des Armées et Président de la République, Faure Gnassingbé qui s’est rendu à Mandouri chef lieu de la préfecture de Kpendjal pour d’une part constater les faits et d’autres part apporter son soutien aux forces de sécurité présentes sur le terrain et surtout apporter sa compassion aux victimes de ces attaques terroristes

Le bilan provisoire de ce massacre fait état de :10 morts à Blamongou, 03 à Lalabiga, 10 à Souktangou et 05 à Kpemboli soit 28 civils et un policier tombé sur le champ.
Tous ces civils assassinés ont été égorgés à leur domicile et d’autres enlevés puis exécutés ailleurs.

Sachant que les militaires sont en alerte, les forfaitaires n’ont pas tiré un coup de feu. Plusieurs blessés graves dont le Commissaire de Police de Mandouri ont été évacués au CHR Dapaong.

Après leur forfaiture, les assaillants se sont repliés au Burkina Faso tout en promettant de revenir dans un proche futur.

Ces drames répétés provoquent déjà des déplacements des populations autochtones et crée une véritable psychose non seulement dans le grand Nord mais aussi dans le Sud du pays.

Plusieurs organisations notamment la Coalition des Organisations de Jeunes contre l’Extrémisme Violent (COJEV) appellent à la vigilance et à une rigide collaboration entre la population et les Forces de défense et de sécurité.

SOH Essozolim Victorien