L’histoire de la démocratie nigériane est encore affirmée à travers l’alternance démocratique à la tête du pays.
Bola Tinubu, homme politique nigérian est le successeur de BUHARI, en attente de son investiture dont la date prévue est le 29 mai 2023.
Dans l’histoire récente de certains pays d’Afrique de l’Ouest et Centrale avec une certaine facilité de captation du pouvoir et de succession dynamique en totale violation des dispositions constitutionnelles, on ne peut que se réjouir de ce choix de succession démocratique à la tête du géant Nigeria.
Et pourtant, l’homme qui part en passant par la grande porte, Muhammadu Buhari a dix enfants dont cinq avec Safinatou Yusuf et cinq autres avec Aisha Halilu, sa seconde femme épousée en 1989, après son divorce en 1988 avec sa première femme.
Il aurait pu choisir parmi ses enfants aussi intelligents, aptes et travailleurs, figure Yusuf Buhari dont le cursus scolaire est admirable. Muhammadu Buhari pouvait, à défaut de s’éterniser au pouvoir, choisir de le donner en héritage à Yusuf. Mais il a décidé de respecter la Constitution de son pays. Le Nigéria est un pas dans lequel il existe d’énormes défis à relever.
Muhammadu Buhari avec ses efforts durant ses deux mandats à la tête du Nigeria, avait des atouts pour se prendre pour la personnalité providentielle. Mais non, la Constitution qu’il avait juré par deux fois récemment était encore sacrée à ses yeux. Il y a attaché du prix. Ainsi a-t-il compris que pour que la démocratie du Nigeria progresse et se redynamise, il faut nécessairement respecter la Constitution de son pays, y attacher du prix et de la considération.
Un pays n’est jamais un bien à léguer en héritage à quiconque quelqu’en soit le « leadership » qu’il peut prétendre incarné. Le destin et l’avenir de tout un pays ne sauraient être résumés en un objet à confier à son enfant pour s’amuser avec. Et ça, Muhammadu Buhari l’a compris. Seulement il n’a pas pu, durant son mandat, parvenir à en faire un idéal commun à lui et ses pairs de la CEDEAO. On peut considérer que cela constitue un échec qu’il s’en voudra d’avoir garder à lui seul. Ou peut-être qu’il s’en voudra de n’avoir pas pu convaincre ses pairs de la CEDEAO à en faire un idéal. Peut-être qu’il en fera un dossier spécial à remettre à son successeur Bola Tinubu, lors de la cérémonie de passation de charge.
L’Afrique occidentale a besoin de vrais leaders qui pensent aux peuples, aux générations futures et non à lui seul, ses protégés ou progénitures, son clan…
Seule la voix des peuples doit compter en toute chose. Vivement que la Campagne Citoyenne pour la Limitation des Mandats soit comprise par ces réfractaires au changement qui tirent la sous-région vers le bas.
Maintenant, pour ce qui est de la crédibilité et de la transparence ou non des élections, on pourra en parler quand l’occasion se présentera.
Mon feu père disait: «on ne fume pas la pipe de Papa».
Rodrigue AHEGO
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