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[Interview] « Méfions-nous de ceux qui ne nous aiment pas et soyons prudents envers tous ceux qui nous font croire qu’ils nous aiment » (Blessing Love, artiste gospel)

L’artiste togolaise de la musique gospel Blessing Love signe son retour sur la scène musicale après sept années de silence. Celle qui est née d’une mère chanteuse connue sous le nom Jeannette maman Kpékpé Ségué, et qui a aimé la musique depuis son enfance, reprend son bâton de pèlerin pour se repositionner dans l’arène musicale.

Blessing Love (AZIAKA Ayawa Ahoéfa)

Plusieurs fois lauréate à travers ses chansons, Blessing Love a été couronnée meilleur artiste à Kara Awards puis plusieurs fois meilleure artiste togolaise de la diaspora avec ses différentes prestations en France, Allemagne et en Italie.
 Elle a sorti ce vendredi 19 mai 2023, un nouvel opus baptisé « Dzéayé na Agbétō » disponible sur YouTube et qui fait depuis le tour du monde via les réseaux sociaux.

Depuis le pays de Goethe, elle n’a pas hésité de se confier en quelques mots à notre journal pour le plaisir de ses lecteurs et lectrices. Retrouvez l’intégralité de l’interview exclusive !

Togonyigba : Bonjour Blessing Love. Présentez-vous!

Blessing Love :Bonjour cher ami journaliste et à tous mes chers frères et sœurs dans le Christ qui nous lisent en ce moment. 

À l’état civil, je suis AZIAKA Ayawa Ahoéfa. Mon nom d’artiste est Blessing Love. 

Blessing Love, pourquoi avoir choisi ce beau nom comme nom d’artiste ?

J’ai choisi Blessing parce que la bénédiction est une grâce venant de Dieu. Nous devons prononcer de bonnes paroles sur nos vies, car tout ce que nous disons sur nos vies s’accomplit toujours. Mais lors de mes démarches au niveau du Bureau togolais des droits d’auteurs (BUTODRA) pour me conformer aux dispositions et règles qui régissent la vie d’un artiste, il m’a été demandé d’ajouter un autre nom à Blessing parce que ce nom existe déjà dans leurs archives, c’est de là que j’ai ajouté Love d’autant plus que j’aime l’amour. Rires… Celui du Christ bien évidemment. 

Après la sortie de deux albums, Blessing Love a pris un peu de recul. À quoi cela est dû ?

Belle remarque et merci pour cette question. Après la sortie de mes deux premiers albums, je me suis vraiment éclipsée sur la scène musicale parce que le disais tantôt que la grâce vient toujours de Dieu. Cette grâce m’a été accordée à travers mon mariage. Je me suis mariée. J’ai ensuite donné le fruit de mes entrailles et il faut prendre un peu soin de ma petite famille. Malgré que le champ de Dieu est si vaste, c’est ce Dieu que j’adore à travers mes chansons qui m’ont donné aussi cette charge familiale. J’ai fait une petite pause. Rires…
Après donc mes quelques années de pause et vu aussi que je pourrais reprendre à présent mon bâton de pèlerin, j’ai dû reprendre le micro pour faire entendre une fois et pour toujours ma voix. J’ai repris courant 2022 la musique pour redonner vie à ma carrière.

Nouveau défi, Blessing Love vient de sortir un nouvel opus baptisé « Dzayé na Agbétō ce 19 mai 2023. Pourquoi ce rythme et que véhicule cette nouvelle chanson ?

Cette chanson a été composée au cours d’une réflexion un jour pendant que je me suis assise dans mon salon. En pensant à certaines difficultés de la vie, je me disais « méfie-toi de l’homme, méfie-toi de l’homme » et c’est ainsi que menaient à l’esprit les mots de cet opus. Je me disais que cette chanson peut aider un frère ou une sœur quelque part.

J’ai d’autres chansons en studio, mais à travers cette chanson, je veux annoncer mon retour en force et en esprit.  
Actuellement sur ma nouvelle terre d’accueil où je vis actuellement, j’ai beaucoup d’amies camerounaises. À chaque fois que nous nous retrouvons pour un festin, j’adore ce rythme venant de plusieurs de leurs chansons que j’ai imitées. Ainsi que j’ai demandé à mon DJ du studio de me faire un rythme du genre sur ma chanson. C’est de là que j’ai compilé mes phrases pour en faire une chanson.

L’homme est vraiment mauvais, très mauvais. Nous devons absolument nous méfier des gens qui nous entourent, même dans nos propres familles. Nous ne devons pas marcher pour marcher. Nous devons ouvrir les yeux pour pouvoir mieux poser les pas, car la longue corde de vie est toujours tirée par soi-même. 

Quelle comparaison peut-on faire de ta carrière musicale au pays et celle que tu vis ce jour au pays de Goethe ?

Hum. Merci beaucoup. Sans vous mentir, il est plus aisé pour moi de chanter et de prester au pays qu’ici en Allemagne. Vous savez bien qu’être sur scène musicale au Togo par exemple ne peut pas être le même au Togo et qu’ici. Il faut bosser dur avant de pouvoir faire des prestations en Europe, mais Dieu est dedans. Rien ne lui est impossible. Je saisis l’occasion pour demander au monde du showbiz togolais de tendre aussi les mains à ces nombreux artistes qui ont choisi d’évoluer ailleurs.

À quand le clic vidéo de cette belle sonorité qui fait déjà le tour de certaines radios au Togo et sur les réseaux sociaux ?

Sourire… Je suis convaincu que la vidéo ne tardera pas à venir. De la manière dont mes fans sont nombreux déjà à aimer cette chanson, je continuerai de mieux faire pour les séduire encore plus. Je travaille dur.

Un troisième album pour cette année ?

Ce troisième album sortira. C’est Dieu lui-même qui m’a confié ce travail. S’il faut sortir mon troisième album en cette année, c’est juste de lui demander de nous aider à accomplir cette volonté. Soyons branchés et savourons en attendant l’audio de cette nouvelle chanson.

Votre mot de fin.

Si c’est un dernier mot à mes lecteurs et lectrices, c’est d’abord de rendre gloire à Dieu pour la vie de chacun, peu importe là où l’on est. 


Blessing Love vous conseille de vous méfier des gens. La méfiance doit être de mise et soyons toujours prudents ! Méfions-nous de ceux qui ne nous aiment pas et soient prudents envers tous ceux qui nous font croire qu’ils nous aiment. J’en appelle à la conscience de tous ! 
Je remercie ma grand-mère, celle qui a mis au monde ma mère. C’est grâce à elle que j’ai fait mes premiers pas dans la musique à travers la chorale Marie Stella à Tsévié.

À ma mère, je dis également merci pour tout le soutien. 

À la rédaction de votre journal, je souhaite une longue vie. Puisse Dieu vous donne la force nécessaire pour aller de l’avant. Merci, akpé, l’labalè… 

Interview réalisée par Maurice AGBOSSOU

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