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Une Tragi-comédie juridique ou un sommeil du droit au Togo ? Une simple lettre libère deux hommes placés sous mandat de dépôt !

La justice togolaise est un cirque dans lequel les jeux de rôle parfois aussi comiques que ridicules cela puisse paraître, laisse à désirer.

Le mercredi 20 juillet dernier, plusieurs sommes-nous à apprécier le travail d’une justice sans favoritisme. Mais tout semble faux. Seulement le lendemain de l’inculpation des deux artistes togolais Gogoligo et papson Moutité, sur une lettre aussi biscornue de portée que de forme, le plaignant Sheyi Emmanuel Adebayor, ex capitaine des éperviers du Togo, demande la libération de ceux qu’il a envoyé en prison pour diffamation aggravée, association de malfaiteurs, et on s’en passe…

Dans ladite lettre, le footballeur dit tenir compte de leur « état de santé ». Mais depuis quand la libération d’un prisonnier est faite selon l’humeur du plaignant, ou d’une tierce personne ?

La justice est le dernier recours des citoyens, elle ne doit être banalisée sous aucun pretexte. Elle est independante et ne doit recevoir l’ordre de personne. Elle fonctionne par rapport aux lois, et non en raison d’une quelconque compassion ou pitié d’un individu, ou groupe d’individus.

Qui peut faire une demande de mise en liberté ?

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1-La personne placée en détention provisoire

2-Son avocat

3- Le Procureur de la République

4- Le juge d’instruction

Mais pourquoi dans ce cas-ci, c’est plutôt un individu (Adebayor) qui pour ses émotions « d’humanité » aux apparences guidées par des intérêts demande la libération de personnes inculpées dans une affaire de justice, et cette dernière sans aucune justification à la clé, obtempère ?

La justice togolaise va mal.

La tragi-comédie juridique qui se joue actuellement au Togo, plombe le citoyen lambda davantage à placer sa confiance en la justice de notre pays !

Une grosse erreur procédurale ou certaines personnes ont délibérément choisi de « s’amuser » avec la justice togolaise ? Telle est la question que se pose le vieux maître d’école assis devant sa case quelque part dans un village de la région de la kara.

Pour convenir avec un internaute, nous devons plutôt nous demander « si ce n’était pas le Chef de la Maison qui a demandé au grand frère de la Maison de faire libérer les bouffons de la Maison » ?

Une clarification du procureur ou du juge d’instruction est bien nécessaire au moment où le Togolais développe une grande méfiance à l’endroit de la justice de son pays.

Liliane KODJO

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