Après l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine et sa conseillère aux droits des enfants, Ms Maria Alekseyevna Lvova-Belova par la CPI, la Russie veut émettre à son tour un mandat d’arrêt international contre le juge Piotr Hofmanski, de la CPI et d’autres juges.
Le comité d’enquête russe déclare avoir engagé une action en justice contre le procureur et les juges de la Cour pénale internationale impliqués dans l’émission d’un mandat d’arrêt à l’encontre du président Vladimir Poutine.
En effet déjà lundi 20 mars 2023 , Moscou à annoncé l’ouverture d’une enquête pénale contre des magistrats de la Cour pénale internationale (CPI) après l’émission vendredi 17 mars, par cette juridiction d’un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
« La commission d’enquête de Russie a ouvert une affaire pénale contre le procureur de la Cour pénale internationale Karim Ahmad Khan, les juges de la Cour pénale internationale Tomoko Akane, Rosario Salvatore Aitala et Sergio Gerardo Ugalde Godinez Godinez », a ainsi indiqué le communiqué publié lundi.
Pour la Russie, le procureur de la CPI peut être poursuivi pour avoir « accusé une personne d’avoir commis un crime grave ou particulièrement grave », ainsi que pour s’attaquer « à un représentant d’un État étranger jouissant d’une protection internationale, afin de compliquer les relations internationales ». Des faits qui sont répréhensibles par le Code pénal russe.
Les juges de la CPI, eux, sont accusés de « détention délibérément illégale » mais également soupçonnés de préparer une « attaque contre un représentant d’un État étranger bénéficiant d’une protection internationale, afin de compliquer les relations internationales ».
Pour la Russie, « les poursuites pénales (de la CPI) sont évidemment illégales, puisqu’il n’y a pas de motifs de poursuites pénales », a souligné la commission d’enquête russe. De plus, cette même commission d’enquête indique que « les chefs d’État jouissent de l’immunité absolue de la juridiction des États étrangers ».
Le président de la CPI, Piotr Hofmanski, avait affirmé qu’importe l’appartenance ou pas de la Russie à la CPI… la déportation d’enfants Ukrainiens en Russie par le président russe était un crime de guerre.
La CPI rejette les «menaces» de la Russie
La Cour pénale internationale (CPI) a rejeté ce mercredi 22 mars 2023 les «menaces» et les mesures annoncées contre son procureur et les juges impliqués dans la délivrance d’un mandat d’arrêt contre Vladimir Poutine pour crime de guerre lors de l’invasion russe.
La présidence de l’Assemblée des États parties de la Cour, qui constitue son organe législatif, «déplore ces tentatives d’entrave des efforts internationaux visant à garantir la responsabilité des actes interdits par le droit international général», a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La rédaction
Combinant différents éléments de plusieurs genres, le gospel traditionnel incluant le hip-hop, le R&B et…
Le 29ᵉ Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) s'ouvre officiellement…
"La première composante de la personnalité humaine soluble dans l'alcool, c'est la dignité". Mais pas…
Dans sa quête de rendre l'école plus efficace, le Ministre des Enseignements Primaire et Secondaire,…
"Nous invitons le chef de l'État à faire une descente à Bè pour s'assurer de…
Le Mouvement Patriotique pour la Démocratie et le Développement (MPDD) a pris acte des résultats…
This website uses cookies.