Togo | Un autre mouvement se crée pour faire front contre la nouvelle constitution : Koffi Yamgnane, François Boko et Jean-Sylvanus Olympio

La nouvelle constitution de la République fait couler beaucoup d’encre et salive dans l’opinion nationale et parmi la diaspora togolaise. Trois togolais s’unissent pour la création d’un mouvement pour dire non à ce changement de régime opéré par le parti au pouvoir, Union pour la République à la suite d’un appel intitulé « La patrie en danger » de Koffi Yamgnane.

Ce grand homme politique togolais gagne à travers son appel la confiance de Jean-Sylvanus Olympio, homme d’affaires et Me François Akila-Esso Boko, ancien ministre de l’Intérieur et avocat. Le trio annonce pour le 20 juillet prochain le lancement du Mouvement de Libération Nationale (MLN) baptisé Freedom Togo.

« Le 06 mai 2024, le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a procédé, dans un contexte sociopolitique délétère, à la promulgation de la loi portant changement de constitution et ce, malgré toutes les voix qui se sont élevées, sur le plan national et international, contre ce projet », selon les initiateurs de Freedom Togo. « En communion avec lui et dans un front uni, nous, Kofi Yamgnane, Jean-Sylvanus Olympio, François Boko, nous nous engageons patriotiquement à fédérer les forces de la diaspora d’abord, et du peuple togolais tout entier ensuite, pour mettre fin à l’injustice, au délabrement du tissu économique et social, aux inégalités abyssales, à la corruption, à la manipulation, à la dictature, à la monarchisation du Togo.

Notre objectif est la libération totale de notre pays, le Togo », s’engagent les trois hommes. Ils appellent donc les personnes et autres organisations qui partagent cet objectif à adhérer à leur mouvement qui sera lancé le samedi 20 juillet 2024, « afin de mettre définitivement un terme à la dérive autoritaire et monarchique de Faure Gnassingbé ».

Après l’échec de plusieurs fronts et organisations politiques et apolitiques face au régime de Faure Gnassingbé, les togolais espèrent voir le mouvement Freedom réussir là où d’autres ont échoué.

Maurice