Au Togo, dans le cadre du processus de mise en place des institutions enclenché depuis l’avènement de la nouvelle constitution du 6 mai 2024 et adoptée par les députés en avril, qui a fait basculer le Togo dans la 5e République en installant un régime purement parlementaire, les premières élections sénatoriales au suffrage indirect (suffrage uninominal majoritaire à un tour), se sont déroulées samedi 15 février 2025 sans gramme d’invectives, ni ostracisme et ni de violence.
Au total, 1527 conseillers municipaux et 179 conseillers régionaux ont voté pour les 89 candidats qui ont pris part à ces élections sénatoriales. Deuxième chambre encore appelée chambre haute du parlement togolais, le sénat sera composé de 61 sénateurs dont les 2/3 ont été élus ce samedi. À l’échelle nationale, sur 41 sénateurs à élire, le parti au pouvoir Union pour la république (Unir) remporte 34 des sièges selon les résultats provisoires. Les 20 sièges restants, soit le 1/3 seront désignés plus tard par le Président du Conseil des ministres de la République togolaise.
Les résultats provisoires donnent :
Visiblement satisfait du processus du début jusqu’au jour de l’élection, Dago Yabré, le président de la Commission Électorale Nationale (CENI) a déclaré après l’annonce des résultats à Lomé : « Nous sommes satisfaits du processus. Nous n’avons eu de problème avec aucun parti. Nous avons plutôt accompagner les acteurs pour une réussite du processus. Certains partis n’avaient pas de dossiers au complet. Au lieu de les rejeter, nous avons conseiller les acteurs pour finalement être en règle” avant de rappeler « Nous allons transmettre ces résultats provisoires sans délai à la Cour constitutionnelle qui est seule habilitée à donner les résultats définitifs ».
Dans sa déclaration, Gilbert BAWARA, le ministre en charge du travail du pays et cadre de Unir indique qu’ « Avec la tenue des élections sénatoriales, ce samedi 15 février 2025, et l’installation du Sénat qui s’ensuivra, le Togo aura franchi une étape importante vers l’élection du Président de la République et la prise de fonction du Président du Conseil. Ce sera également un progrès décisif vers l’achèvement de la mise en place des institutions prévues par la Constitution de la Ve République »
Notons par ailleurs que l’avènement de cette nouvelle Constitution qui acte l’entrée du Togo dans sa cinquième République, est critiquée par l’opposition et la société civile qui y voient un moyen pour l’actuel chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé, de se maintenir indéfiniment au pouvoir tandis que l’ancienne Constitution ne lui permettait que de briguer un dernier mandat en 2025.
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