Togo | Relecture de la loi fondamentale adoptée par les députés : Dr GNAGNON espère une « censure en totalité de cette loi »
Après l’adoption d’une nouvelle loi lundi 25 mars 2024 d’un texte de loi portant révision de la constitution du pays qui institue un régime parlementaire au Togo, et qui fait basculer le pays vers la Vème République, des voix se sont levées pour contester la procédure et la non éligibilité des élus du peuple dont le mandant est expiré depuis le 31 décembre 2023.
Cette modification de la loi fondamentale du pays a été depuis son adoption par les parlementaires, objet de plusieurs réactions dans l’opposition et aussi dans la société civile. Toutes ces réactions on presque obligé vendredi 29 mars dernier, le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé a renvoyé le texte de la loi à l’assemblée nationale pour une « deuxième lecture ». Et parmi ceux qui contestent la procédure se trouvait le jeune adjoint au maire des Lacs 3, le Dr Jean Emmanuel Gnagnon, président national du MTR qui s’est réjoui de la décision du chef de l’État togolais qui a renvoie les parlementaires à un réexamen du texte de la nouvelle constitution.
Pour Dr Jean Emmanuel Gnagnon, président du Mouvement Togolais pour la Restauration, le chef de l’État doit encore aller plus loin dans sa décision en banalisant du revers des mains cette nouvelle constitution. « Je salue l’écoute attentive du Président de la République» a-t-il confié aux confrères du Matin Libre en invitant Faure Essozimna Gnassingbé à faire davantage. « Il faudra aller plus loin par la saisine de la Cour constitutionnelle aux fins d’une censure en totalité de cette loi » a-t-il poursuivi. Selon le jeune opposant, la nouvelle constitution n’a pas sa raison d’être car les Togolais attendent plus de nos gouvernants que d’une nouvelle constitution.
L’adjoint au Maire se dit très préoccupé par la situation actuelle sur l’adoption d’une nouvelle constitution qui fait la une de l’actualité sociopolitique dans le pays.
Maurice