Comme si c’était prévisible, le meeting de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) prévu pour samedi 16 juillet, n’aura pas lieu. Les autorités viennent de l’interdire en invoquant cette fois-ci des raisons « sécuritaires »
La manifestation qui devrait se tenir soit à Bè-Kondjindji, soit au stade d’ASFOSA à Ablogamé vient d’être officiellement interdite par le gouvernement. Il est à rappeler que quelques jours plus tôt, ce même gouvernement et en l’occurrence, le ministre de l’administration territoriale, recommandait le 11 juillet aux organisateurs, le déplacement du meeting du 16 juillet 2022 initialement prévu à Kondjindji vers le stade d’ASFOSA à Ablogamé.
La Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) – qui regroupe sept partis politiques de l’opposition et six organisations de la société civile – a appelé à ce meeting pour dénoncer notamment la vie chère, la mauvaise gouvernance et l’impunité.
Ce nouveau refus de la tenue du meeting de ce regroupement politique, la DMk, qui continue à soutenir Agbeyomé Kodjo depuis la présidentielle de 2020 serait le résultat de l’enquête en cours après la récente attaque d’un individu sur des forces de l’ordre au grand marché de Lomé.
En effet, dans un communiqué de la DMK relatif à cette interdiction, on apprend que le ministre Payadowa Boukpessi indique que l’enquête relative à l’attaque terroriste du 2 juin 2022 au grand marché n’est pas encore terminée. « Et par conséquent, il ne lui est pas possible d’accepter la déclaration de manifestation de la DMK », peut-on lire dans la note.
La DMK dénonce une énième violation de la Constitution et des libertés fondamentales par le gouvernement togolais.
« Il faut rappeler que depuis la dernière élection présidentielle du 22 février 2020 à ce jour, toutes les initiatives de manifester de la DMK ont été systématiquement entravées. La DMK s’insurge contre cette énième interdiction de ses activités politiques ; mais fidèle à son option d’éviter d’exposer la population à une violence policière, annule le meeting du 16 juillet 2022 prévu au stade d’ASFOSA à Ablogamé », écrivent Brigitte Adjamagbo-Johnson et ses collègues leaders des entités membres de la DMK.
Rappelons que, trois alternatives était sur la table lors des échanges entre la DMK et les ministres de l’administration territoriale et celui de la sécurité. En effet, Payadowa Boukpessi et Damehame Yark avaient demandé soit de « reporter le meeting à une date ultérieure » ; soit de l’organiser « dans n’importe quelle localité sauf le Grand Lomé et la préfecture de Kpendjal » ; ou encore de « déplacer le meeting dans un espace clos ». On peut en déduire qu’aucune de ces 3 options proposées n’a été pris en compte pour que le meeting puisse se tenir.
« La DMK demande à la population Togolaise de rester mobilisée contre la vie chère, les violations des droits de l’homme, la mauvaise gouvernance, les problèmes d’insécurité et d’être en attente de mots d’ordres futures pour poursuivre la lutte de libération du notre cher pays d’un régime dictatorial qui sévit depuis bientôt 60 ans », lance le regroupement tout en appellant à plus de cohésion entre toutes les forces politiques et les forces vives de la nation assoiffées d’alternance.
"Les femmes sont nos mamans. Elles doivent servir de modèle à la jeune génération", a…
"La femme autonome contribue facilement au développement local", dixit Koamy Gbloèkpo Gomado. Le monde entier…
En six ans, l’espace CEDEAO a enregistré quatre coups d'État militaires (Mali ; Burkina Faso…
Au Togo, dans le cadre du processus de mise en place des institutions enclenché depuis…
Le milliardaire burkinabè Mahamadou Bonkoungou est-il sur le point de faire face à des poursuites…
Dolli, Magi nokoss, Jumbo, Maggi poulet, Onga, Bon food, Djamila, Joker, Adja, Jongué, Tak, Mami,…
This website uses cookies.