Togo | Une « soirée partouze avortée » à Lomé : Les organisateurs Komlan et Salako arrêtés par la police

La fête immonde n’a pas eu lieu ! Une affiche annonçant une soirée partouze qui devrait se tenir samedi 02 mars dans la capitale togolaise Lomé, a fait le tour des réseaux sociaux la semaine écoulée pour appeler les personnes qui adoptent de ce genre de comportement déviant à s’inscrire via des numéros des opérateurs de téléphonie mobile Togocel et Moov.

Prévue pour se tenir à Lomé dans un endroit qui n’a pas été indiqué auparavant, deux des organisateurs ont été arrêtés par la Direction centrale de la police judiciaire aux environs de 22 heures 15 minutes, au lieu-dit « Agoè-Echangeur », pendant qu’il cherchait le lieu qui devait abrité la soirée suite l’ouverture d’une enquête.

C’est ainsi que les nommés A. Komlan âgé et Salako, les principaux organisateurs de cette fête sexuelle de dépravation des mœurs ont été interpellés par la police selon les informations qui sont parvenues à notre rédaction des suites vraisemblablement de notre alerte qui a interpellé le ministre en charge de la sécurité.

« Saisie, la Direction centrale de la police judiciaire a ouvert une enquete pour outrage aux bonnes mœurs et proxénétisme. Les investigations ont permis l’interpellation de deux individus ce 02 mars aux environs de 22 heures 15 minutes, au lieu-dit « Agoè-Echangeur », alors qu’ils recherchaient l’endroit devant abriter leur forfaiture. Il s’agit des nommés A. Komlan Jules, 29 ans, et S. Salako Komonkan-Adélégbo, 33 ans », a indiqué la police.

Aux dernières nouvelles, ces deux jeunes seront présentés au Procureur de la République dans les heures qui suivent pour répondre de leurs actes.

L’association Amis sincères par la voix de son président José Éric K. GAGLI, salut la réactivité de la police togolaise et regrette « ce comportementale contraire aux attentes sociales et culturelles en matière de bonnes mœurs dans notre pays surtout chez les jeunes » et pense que « ces soirées contraires à notre culture ne doivent pas être tolérés sur la terre de nos aïeux. L’éducation africaine censée donner des repères et enseigner la morale, ne permet pas cette forme de dépravation des mœurs ».

La jeunesse doit se ressaisir et éviter de tomber dans ces comportements déviants qui risquent de secouer nos aïeux dans leurs tombes.

@Togonyigba